Une vingtaine seulement de cybercafés étaient ouverts depuis le 2e jour de l’Aïd el-Fitr. Avec ce nombre, aucune chance de trouver une place et les clients ont été confrontés à une longue attente pénible...

Les cybercafés de la ville de Bouira ont fait le plein samedi, au lendemain de l’Aïd el-Fitr, une occasion que plusieurs personnes, des jeunes pour la plupart, mettent à profit pour saluer la famille et proches et demander de leurs nouvelles, via les réseaux sociaux.

Une vingtaine seulement de cybercafés étaient ouverts depuis le deuxième jour de l’Aïd el-Fitr. Avec ce nombre, aucune chance de trouver une place et les clients ont été confrontés à une longue attente pénible nécessitant de la patience.

Aménagées pour surmonter le flux, des petites salles d’attente, dans la majorité des cybers visités, étaient pleines de jeunes et moins jeunes attendant patiemment leur tour pour accéder à l’Internet pour, dans la plupart des cas, saluer la famille et proches à l’occasion de la fête religieuse.

Certains, en effet, profitent de ce moyen de communication moderne pour se mettre en contact avec la famille ou les proches, d’autres, par contre, profitant du calme et de la climatisation, viennent pour y passer leur temps et fuir l’oisiveté et la canicule rapporte l’APS.

Cette habitude n’est pas spécifique au mois de ramadhan, les gens préférant passer leur temps devant leurs ordinateurs, un phénomène qui prend davantage de l’ampleur, notamment en ces jours de fête. "Le cybercafé (Espérance) est mon seul lieu de loisir. Je n’ai nulle part où aller", déclare Samir, la tête coiffée d’une casquette et l’écouteur collé à l’oreille. Il est devant son ordinateur.

Ce jeune fait partie des chanceux qui ont pu avoir un poste pour accéder aux réseaux sociaux d’Internet. "J’ai pris très tôt mon café pour venir ici", plaisante-t-il. C’est dire toute la difficulté qu’éprouvent les jeunes du quartier des 1.100 logements de Bouira à trouver une place dans ce cybercafé.

"Je profite justement de cet espace "technologique" pour passer mes salutations à ma famille établie en Belgique, ainsi qu’à mes proches à Béjaïa à l’occasion de l’Aïd el-Fitr et ce via mon compte facebook", soutient-il.

Le cybercafé reçoit de plus en plus de monde. Pas moins de dix personnes attendent leur tour. Les places devant les écrans de l’ordinateur sont pris d’assaut. "Je ne ferme qu’aux environs de 3 hc du matin", confie un gérant du cyber.