Le rideau est tombé sur la 11e édition du festival de la chanson amazighe avec la consécration de trois jeunes talents, triés sur un ensemble de 30 concurrents issus des wilayas de Béjaïa, Tizi-Ouzou, Boumerdès, Bouira, Sétif et Bordj Bou-Arrééridj.
Le premier prix a été décerné à Arezki Ouali, de Larbâa Nath-Irathène (Tizi-Ouzou), grâce à une reprise d’une chanson culte de Allaoua Zerrouki, "A-Rabi ahbib", déclinée dans un genre chaâbi. Le second a été attribué à Guerroudj El-Ouanès, de la localité de Tizi-n-Berber (Béjaïa), auteur d’un produit que d’aucuns ont considéré comme le plus original de la compétition, une chanson de style folklore kabyle, son œuvre personnelle, dans le texte, la composition et l’interprétation.
Le 3e prix, quant à lui, est revenu à Mourad Salim, de Béjaïa, qui a réussi à conquérir les suffrages du jury, grâce à "Inthès ma dyas", une chanson culte du répertoire de l’illustre El-Hasnaoui, reprise avec beaucoup d’éclat.
La clôture du festival a été agrémenté, par ailleurs, par la prestation de quelques vedettes locales, dont Tahar Khlafaoui et surtout les frères Djemaï qui ont subjugué le public. Ouvert durant cinq jours, le festival, en hors compétition, a réuni, quant à lui, une soixantaine d’artistes professionnels, dont plusieurs têtes d’affiche, à l’instar d’Akli D, Karim Abranis, Boudjemaâ Agraw, ou encore Djaâfar Aït Menguellet, fils de l’illustre Lounis, dont la participation a donné un cachet particulier à l’événement et drainé la grande foule.