La ville historique d’Agadez au Niger, "porte du désert" et carrefour du commerce caravanier a été inscrité samedi par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) au patrimoine mondial. La ville historique, qui comprend notamment une mosquée au minaret imposant et le palais du sultan, remonte au XVe et XVIe siècle.
Elle est caractérisée par une architecture en abode, brique d’argile non cuite obtenue par séchage au soleil. "Depuis le XVe siècle, Agadez, porte du désert, fut un carrefour exceptionnel du commerce caravanier. Elle apporte le témoignage d’une ville historique ancienne, formant un centre d’échanges culturels transsaharien majeur", a estimé l’Unesco dans le document préparatoire à la 37e session du Comité du patrimoine mondial de l’organisation, réuni à Phnom Penh.
Le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco doit examiner au total l’inscription de 31 sites naturels et culturels au patrimoine mondial qui comptait avant cette session 962 noms dans 157 pays. Mont Fuji au Japson et le Parc national tadjik
L’Unesco a inscrit au patrimoine mondial le Mont Fuji (Japson), mondialement connu pour son cône volcanique souvent couronné de neige. Le Mont Fuji est le dix-septième site du Japon classé par l’Unesco. L’Unesco a également inscrit cette année le Parc national tadjik sur sa Liste du patrimoine mondial. Parmi les candidats qui espèrent être distingués pour leur "valeur universelle exceptionnelle" figurent les villas Médicis (Italie) et la station baleinière canadienne de Red Bay où opéraient les marins basques au XVIe siècle.
...de même que le Parc national Tadjik au tadjikistan
L’Unesco a également inscrit sur sa liste du patrimoine mondial, au cours de la 37e session du Comité du patrimoine mondial de l’organisation le site naturel Tadjik. Le site, situé à l’est du Tadjikistan, couvre plus de 2,5 millions d’hectares accidentés et très peu peuplés. A l’est, il s’agit de hauts plateaux et, à l’ouest, de pics dont certains dépassent les 7.000 mètres d’altitude.
Sujet à de fréquents tremblements de terre, le parc est très peu affecté par l’agriculture et les établissements humains. Il offre une occasion unique d’étudier les phénomènes de tectonique des plaques et de subduction continentale. Le Comité du patrimoine mondial tient actuellement sa 37e session à Phnom Penh pour discuter de l’inscription de 30 nouveaux sites sur la liste du patrimoine mondial. La session durera jusqu’au 27 juin.