Le renouvellement de l’élite sportive algérienne, par le biais de la formation et du suivi des jeunes talents, constitue "une priorité" pour redorer le blason du sport algérien et assurer une bonne représentativité dans les grandes compétitions internationales, a indiqué le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, vendredi à Mersin (Turquie).
"Nous sommes à la fin d’un cycle. Notre élite doit se renouveler. Pour cela, il est urgent de mettre en place un plan de développement", a affirmé M. Tahmi lors d’une conférence de presse organisée au centre de presse des 17es Jeux méditerranéens qui se tiennent à Mersin en Turquie. Pour réaliser ce sursaut souhaité, le ministre, qui venait d’assister à quelques compétitions de la première journée des JM-2013, table sur l’apport positif de la prochaine loi sur le sport votée jeudi à l’APN et qui passera mardi prochain devant le Sénat.
Cette loi, selon Tahmi, consacre l’intérêt et la contribution directe de l’Etat à la formation de l’élite sportive. Le sport algérien a connu ces dernières années un net recul aussi bien sur le plan des performances que celui de la formation et de la pratique à la base. A titre d’exemple, aux Jeux méditerranéens de Pescara en 2009, les athlètes algériens avaient réalisé l’une de leurs pires prestations dans ce rendez-vous méditerranéen (2 or, 3 argent et 12 bronze).
"Désormais, il n’est plus question de participer pour la simple raison de participer. Il faut se fixer des objectifs. Les Jeux arabes et les Jeux africains de 2015 constituent d’ailleurs des objectifs qu’il faudrait bien préparer", a dit le ministre. "Avec cette vision, nous pourrons améliorer notre participation aux Jeux olympiques",
a poursuivi M. Tahmi, rappelant que les Fédérations nationales, élues dernièrement pour le cycle olympique 2013-2016, doivent obligatoirement disposer d’un contrat d’objectifs. Le ministre de la Jeunesse et des Sports algérien a assisté, jeudi soir à Mersin-Stadium, à la cérémonie d’ouverture des 17s Jeux méditerranéens ouverts par le Premier ministre turc, M. Recep Tayyip Erdogan.