Mohamed Raouraoua, seul candidat au poste de président de la FAF, a été reconduit jeudi à l’applaudimètre sur proposition de l’assemblée générale dont 90 membres sur les 108 étaient présents. L’actuel président de la FAF avait présidé l’instance suprême du football algérien de 2001-2005 et de 2009 à 2012. Raouraoua (67 ans) est membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) et de la Fédération internationale de football (FIFA) et vice-président de l’Union arabe de football. Son bureau exécutif sera composé d’Ali Attoui, Yacine Benhamza, Mohamed Boughlali, Abdelkader Chaâbane, Radia Fertoul, Khelil Hamoum, Mahfoud Kerbadj, Belaid Lacarne, Yazid Mansouri, Djahid Zefizef, Walid Sadi et Abdelhafid Tasfaout. M. Raouraoua a indiqué, par ailleurs, qu’il était nécessaire de travailler sur le développement infrastructurel car "chaque ligue devrait disposer d’un siège décent". "Nous devons achever la construction de toutes les infrastructures en chantier. Nous ambitionnons aussi de construire un centre médical de très haut niveau, en attendant de concrétiser un programme ambitieux avec le ministère de la Jeunesse et des Sports pour la construction de centres techniques régionaux et un centre technique national à Bouinan, sans oublier un hôtel cinq étoiles au siège de la FAF", a fait savoir le patron de l’instance fédérale. Concernant le professionnalisme, le membre du comité exécutif de la FIFA a demandé une nouvelle fois du temps pour concrétiser ce projet, estimant cependant qu’il y a des clubs qui passeront "pro" et d’autres "jamais". Il s’est félicité, en ce sens, que la programmation du championnat national soit en harmonie avec ceux des différents pays européens et africains. Evoquant toujours le dossier du professionnalisme, M. Raouraoua a indiqué que ce dernier achoppait notamment sur la construction de centres de formation dont plusieurs clubs n’ont toujours pas bénéficié. "Ce que je propose, c’est que l’Etat construise ces centres de formation et les donne aux clubs", a-t-il dit. Il a réitéré, enfin, que la "police sera toujours présente dans les stades pour assurer la sécurité pendant les matches et ce, jusqu’à la création de sociétés chargées de former des stadiers".