La téléphonie de troisième génération (3G) est prévue à la fin du 1er semestre 2013, a déclaré M. Moussa Benhamadi qui a relevé certaines difficultés en rapport au lancement de cette technologie tant attendue en Algérie.
S’exprimant aux journalistes en marge d’une rencontre qui a regroupé les cadres du secteur des télécommunications, le ministre a souligné que personne en dehors du secteur ne peut connaître la nature de ces contraintes. « Il y a des gens qui se disent experts en la matière, mais ces derniers ne connaissent pas la réalité du terrain », a-t-il précisé.
Sur une question relative au retard accusé dans le lancement de la 3G et est-ce qu’il n’est pas une occasion pour lancer la 4G, M. Benhamadi a écarté cette possibilité. « Si nous allons vers la 4G, la plupart des Algériens ne pourront pas en bénéficier. Ce n’est pas tout le monde qui peut acquérir un iPhone ; c’est avant tout un problème de coût aussi bien pour les clients que pour les opérateurs de téléphonie mobile qui seront contraints de réinvestir à nouveau pour l’acquisition des équipements, etc », a-t-il expliqué.
Dans le même cadre, le ministre de la Poste et des TIC n’a pas également écarté la possibilité d’aller vers la 3G plus (3.5G). « Une fois la 3G sera lancée, les opérateurs sont libres de décider d’aller ou pas vers la 3.5G ou jusqu’à 3.9G si leurs moyens leur permettent », a-t-il indiqué.