« Les citoyens algériens sont en droit d’exiger la disponibilité d’Internet et la qualité des services qui lui sont liés », a déclaré hier le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, lors d’une rencontre avec les fournisseurs d’accès à Internet en Algérie (ISP).
A cette occasion, M. Benhamadi a notamment rappelé aux ISP que l’heure " est à la nécessité de l’accélération de l’Internet, et que les citoyens sont en droit, aujourd’hui, non seulement de le demander mais aussi d’exiger sa disponibilité et la qualité des services qui lui sont liés", lit-on dans un communiqué du ministère parvenu à notre rédaction. Selon lui, il est inadmissible que l’Algérie qui a engagé des moyens financiers et matériels importants pour la mise en place, la mise à niveau et le développement des infrastructures des télécoms puisse enregistrer des poches dans différents lieux en matière d’accès à l’Internet. Il a estimé, dans ce cadre, que le citoyen réclamait aujourd’hui Internet plus que l’eau, l’électricité ou le gaz.
Par ailleurs, M. Benhamadi a affirmé que la position d’Algérie Télécom, en sa qualité d’entreprise publique des télécommunications sur le marché doit accompagner les fournisseurs d’accès dans une logique de gagnant-gagnant.
Le ministre des PTIC a annoncé dans la foulée, à l’adresse des ISP, que la loi 2000/03 sera remplacée par une nouvelle loi en 2013, laquelle, a-t-il expliqué, va prendre en charge les différentes insuffisances sur le plan juridique. « Ceci va donner plus de latitude aux ISP afin de s’accommoder de leur rôle de partenaire, non seulement pour le service d’accès à l’Internet, mais aussi pour le développement du contenu numérique », précise le ministre cité par la même source.