Midi Libre : Le risque de thrombose chez les malades atteints de cancer est-il connu en oncologie ?
Pr Mahfouf Hassen : Bien sûr qu‘il est connu et de plus en plus nous sommes en train de rechercher et d‘évaluer ces risques et de les traiter. L‘objectif de la rencontre d‘aujourd‘hui est de faire consensus et d‘établir un référentiel national pour une meilleure prise en charge de cette trombo-ombolique qui est liée à un cancer.

Doit-on s‘attendre à une augmentation de thrombose veineuse compte tenu de l‘augmentions des cancers ?
A l‘évidence, les cas de cancers augmentent dans notre pays, mais l‘espérance de vie des malades atteints de cancer augmente également avec, en conséquence, l‘apparition de ces thromboses qu‘il faut donc rechercher chez nos patients.

Les moyens médicaux et humains existent-ils pour ces rechercher ?
C‘est justement le but de cette rencontre. Si on n‘a pas ces moyens on doit justement les trouver et c‘est le but du référentiel que nous venons de mettre en exergue aujourd‘hui. Ce référenciel est adopté et approuvé par tous et par la suite les moyens doivent suivre.
On sait évaluer le risque, donc il faut le rechercher et le traiter et même faire en sorte que cette thrombose n‘apparaisse pas chez les sujets atteints de cancer c‘est cela la prophylaxie.
Peut-on connaître le nombre de personnes atteintes par cette pathologie ?
On ne peut pas le savoir car il n‘y a jamais eu une enquête nationale ; nous savons cependant que chez nous c‘est comme partout ailleurs.
On sait évaluer le risque donc il faut le rechercher et le traiter et même faire en sorte que cette trhrombose n‘apparaît pas chez les sujets atteints de cancer, ce qu‘on appelle la prophylaxie.