Le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (MPTIC) vient de relancer le projet de téléphonie de troisième génération (3G), avec trois options pour sa réalisation, rapporte aujourd’hui l’APS.

Selon la même source, le MPTIC examine actuellement avec l’Autorité de régulation de la poste  et des télécommunications (ARPT) trois options pour lancer sur le marché algérien la licence 3G. Gelée il y a près d’une année, les opérateurs devront choisir une procédure pour pouvoir enfin lancer ce projet tant attendu.
Dans le détail, la première option consiste à accorder la licence au plus offrant des  trois opérateurs activant en Algérie, et sera octroyée par une vente aux enchères. Dans ce cas, une seule licence sera délivrée. La deuxième piste est de céder une licence pour chaque opérateur à des prix symboliques, mais avec une taxation sur leur chiffre d’affaire entre 3% et 4%. Cette option vise à assurer des recettes régulières au Trésor public, précise la même source. Alors que la dernière modalité consiste à attribuer une licence 3G à chaque opérateur désireux de l’acquérir, mais au prix du marché.
Le ministère avait également étudié une quatrième option qu’il avait ensuite abandonnée. Elle consistait à octroyer une seule licence 3G à un nouvel  opérateur pour l’inciter à opérer sur le marché algérien, dont les parts sont déjà partagées entre les trois opérateurs en activité.      
Pour rappel, l’appel d’offres pour l’attribution de la première licence 3G a été  lancé en septembre 2011, mais, l’opération a été gelée en octobre 2011 suite au souhait exprimé par les trois opérateurs de reporter les échéances  pour mieux préparer leurs candidatures.