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Real Madrid |
Raphaël Varane, le pari gagnant de Mourinho |
20 Septembre 2012 |
Titularisé à la surprise générale à la place de Sergio Ramos, Raphaël Varane n’a pas trahi la confiance de son entraîneur, Mourinho, qui avait pris le risque de déséquilibrer son vestiaire en se passant des services de son vice-capitaine. C’est le genre de décision qui aurait pu coûter cher à José Mourinho si la victoire n’avait pas été au rendez-vous et surtout si la performance du jeune Français n’avait pas été à la hauteur des standards madrilènes. Peu convaincants depuis le début de la saison à l’exception de leur victoire en Supercoupe d’Espagne face au FC Barcelone, les Merengue sont allés chercher la victoire dans les dernières minutes du choc du groupe D face à Manchester City (3-2). Si tout le monde s’est ému de la titularisation du jeune Varane, lui s’était préparé à cette éventualité. « Dès dimanche, (José) Mourinho m’avait laissé entrevoir cette possibilité. Il m’avait préparé à cela, en me demandant si je me sentais prêt à disputer cette rencontre. Je lui avais répondu que oui, bien sûr. Il m’avait demandé d’être concentré tout le week-end sur ce début en Ligue des champions », a confié l’ancien Lensois dans les colonnes de L’Equipe. Envoyé en première ligne par son entraîneur alors qu’on le disait devancé par Raul Albiol dans la hiérarchie des défenseurs, Raphaël Varane n’a pas manqué son baptême du feu, lui qui n’avait pas disputé la moindre minute de jeu depuis le début de la saison. Serein et efficace, l’international Espoirs de 19 ans a rendu une copie propre et mis sous l’éteignoir le truculent Tévez, et ce malgré un manque de rythme et de temps de jeu évident. « Les choses étaient claires avec le coach. Je n’avais pas joué depuis le début de la saison parce que je n’avais pas réalisé une bonne préparation. Je le sais, et le coach le sait. Je sens que Mourinho a toujours autant confiance en moi. Dans le football, il y a des périodes plus ou moins bonnes. On se sent plus ou moins bien sur le terrain. Il faut reconnaître que je n’étais pas en grande forme, mais là, l’espoir revient », a expliqué Don Limpio (M. Propre, son surnom en Espagne) qui n’aura donc pas à subir les conséquences de la fronde de Mourinho envers ses Espagnols. Qu’on se le dise, le patron, c’est lui, et l’histoire lui a donné raison. En effet, le gamin de 19 ans n’a pas déçu pour le premier gros match de sa jeune carrière. « Pour grandir, il faut jouer des matches à forte pression. J’attendais un match référence dans ma carrière et, ce soir, je l’ai eu. Tout ce qui s’est passé face à City ne peut que m’apporter des choses positives. Je pense que ça va réellement lancer ma saison et celle de toute l’équipe (…) Je suis persuadé que cette victoire va améliorer beaucoup de choses. » Une saison enfin lancée, un Varane retrouvé et un vestiaire pacifié… Le
« Special One » a encore frappé !
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