Le CS Constantine (Ligue 1 de football) ne fait pas mystère de ses ambitions pour une saison 2012-2013 qu’il voudrait marquer de son sceau. Les dirigeants du doyen des clubs de l’est algérien, à leur tête Mohamed Boulhabib, ont beau affirmer que le CSC vise "le maintien", les recrutements opérés, celui du coach, Roger Lemerre, champion d’Europe avec l’équipe de France en 2000, mais aussi de Nabil Hemani, Adlène Griche, Antar Bouchrit ou encore Hamza Boulemdaïs, démontrent bien que les ’’Sanafirs" visent très haut. En enrôlant tout ce beau eau monde, auquel on pourrait ajouter Yacine Bezzaz, Yazid Mansouri, Amar Belakhdar, Gil N’Gomo et Diego Nayada, un jeune argentin dont on ne se lasse pas de faire l’éloge sur le Vieux Rocher, les responsables du club entendent frapper un grand coup. Les "bouillants" supporters constantinois sont en tous cas convaincus que la saison qui s’annonce sera celle de leur équipe.
La présence de plus de 30.000 personnes dans les travées du stade Chahid Hamlaoui lors d’une récente rencontre amicale face aux français de l’OGC Nice, est, à cet égard, édifiante à plus d’un titre. Cela met une pression supplémentaire sur le onze de Lemerre, mais qu’à cela ne tienne, les joueurs, à l’image de Karim Naït-Yahia, promettent de "mouiller le maillot" et de faire honneur à la tunique verte et noire. Pour l’ancien sociétaire de l’AS Khroub, et dont ce sera la seconde saison au CSC, "l’ambiance est très sereine, très souvent familiale et tout le monde bosse d’arrache-pied pour être au rendez-vous de la rencontre face à l’USM Alger, à l’ouverture du championnat". Des propos rassurants qui disent toute la détermination des camarades de Yacine Bezzaz qui viennent d’achever leur 3ème et dernier stage de préparation à Hammam Bourguiba, en Tunisie. Une préparation que l’entraîneur-adjoint, Noureddine Bounaâs, qualifie de "réussie" et "pleine d’enseignements". Pour cet ancien international, "les choses vont dans le bon sens étant donné qu’à l’heure où nous en sommes, tout le programme tracé a été respecté à la lettre, et avec un effectif bien étoffé, nous espérons réussir un bon parcours". Il tempère toutefois en ajoutant qu’il n’est "point permis de verser dans un optimisme démesuré car dans tout championnat qui se respecte tous les clubs en lice sont à prendre au sérieux, c’est dire que notre tâche sera nullement de tout repos et qu’il nous faudra garder les pieds sur terre". Le seul souci qui "empoisonnait" la vie des dirigeants avait trait au recrutement d’un gardien confirmé, capable de remplacer Amara Daïf parti à l’USM Alger. Un souci qui s’est dissipé avec l’arrivée confirmée de Mohamed-Seghir Ferradji, ex-portier de l’ES Sétif et du CA Bordj Bou-Arreridj. C’est dire que tout a été mis en úuvre pour permettre au CSC d’effectuer la saison que les dizaines de milliers de supporters attendent avec à la clé, pourquoi pas, une réédition de l’exploit de la saison 1996-1997 qui avait les Sanafirs remporter leur premier titre de champion d’Algérie.