La centrale électrique en cycle combiné de Terga (Aïn- Témouchent) est entrée en production au mois de juin, a affirmé, lundi, le directeur de l’antenne locale de la Société de distribution de l’Ouest (SDO).
Ce mégaprojet, d’une puissance de 1.200 mégawatts (3X 400 MW), "est entré en exploitation ce mois-ci et sa production sera largement suffisante pour couvrir les besoins de la wilaya et ceux d’autres régions du pays", a indiqué M. Hasni Boutouil lors d’une conférence de presse consacrée au bilan d’activités 2011, rapporte l’APS.
"Cette centrale est appelée à jouer un rôle déterminant dans le cadre de l’interconnexion des réseaux nationaux d’électricité", a-t-il ajouté. Le chef de ce mégaprojet avait avancé la date du 15 juin 2012 pour sa réception lors de la visite du ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi en septembre dernier, a-t-on rappelé. Avec pour actionnaires les groupes nationaux Sonelgaz (51%) et Sonatrach (49 %), la centrale, fonctionnant au gaz naturel et au gasoil (secours), sera gérée par la société par actions (SPA) Shariket Kahraba Terga (SKT). Elle a été réalisée par le consortium dirigé par Alstom et comprenant la société égyptienne Orascom Construction Industrie pour la partie génie civil et construction pour un montant de deux milliards de dollars US. Elle assurera un apport appréciable en énergie électrique et contribuera à la sécurisation de l’approvisionnement énergétique du pays, outre les possibilités d’exportation de ce produit. Ce grand acquis a permis, cette année à la wilaya, l’injection de 49 nouveaux postes transformateurs, dont 29 pour la ville d’Aïn Témouchent, a encore indiqué M. Hasni Boutouil. En parallèle, la SDO a lancé les travaux pour la concrétisation de trois nouvelles sources d’alimentation électrique, totalisant 50 km de réseaux à partir de Boutlelis (Oran). Toutefois, cette antenne reste confrontée au problème de recouvrement de ses créances auprès des abonnés ordinaires et administratifs. D’un total de 226,7 millions de dinars, ces dettes sont d’une importance vitale pour l’entreprise, d’où l’importance de leur recouvrement, a-t-on évoqué. L’entreprise a dû faire face, durant l’exercice 2011, à 15 actes de vols de câbles électriques en cuivre, soit une consistance de 15 km, a-t-il dit, signalant que la reprise de ces réseaux a coûté à la SDO un montant de 39,5 millions de dinars. Cette antenne a investi, en 2011, des montants de plus de 62 millions de dinars pour l’électricité et plus de 7 millions de dinars pour le gaz. En 2012, une somme de 539 millions de dinars doit être investie dans ces deux domaines énergétiques, a-t-on également indiqué.