Qu’est-ce qui se passe depuis quelques jours à la Nouvelle-Ville de Tizi- Ouzou ? La situation est vraiment déplorable et le tableau qu’offre cette grande cité est hideux et fait honte, pour dire les choses crûment. On a beau sillonner les différents quartiers de la Nouvelle-Ville, aucun d’eux n’offre une image propre. S’agit-il d’une grève non annoncée des éboueurs ou d’un autre problème inconnu des citoyens ? Les décharges publiques et les ordures ménagères s’amoncellent à un rythme effréné sans qu’aucune réaction ne soit enregistrée par les autorités concernées ou par les services de la municipalité. Il va sans dire qu’une telle situation de laisser-aller n’est pas sans créer des désagréments incommensurables aussi bien pour les 40.000 habitants de la Nouvelle-Ville mais aussi pour les milliers de citoyens qui s’y rendent tous les jours que Dieu fait pour différentes affaires. La situation est identique aussi bien dans les quartiers situés à proximité de la mosquée de la Nouvelle-Ville, au niveau de la poste, au boulevard Ameyoud, au boulevard Krim-Belkacem, à la rue communément appelée par la vox populi, Les douze Salopards, etc. Aucun coin de la Nouvelle-Ville n’échappe à cette absence d’hygiène criarde. Le problème est d’autant plus grave qu’il intervient en période d’été avec les risques de prolifération de maladies, très facile à deviner. Des enfants passent des heures à jouer à proximité de ces montagnes d’immondices.
« On ne sait pas à qui s’adresser encore puisque les services concernés ne réagissent pas malgré plusieurs demandes. Je suis obligé de supporter toute cette odeur de huit heures du matin jusqu’à dix sept heure tous les jours », déplore le propriétaire d’une agence immobilière située juste à côté d’une grande décharge publique à la Nouvelle-Ville.
Il n’est malheureusement pas le seul à endurer ce calvaire depuis une dizaine de jours. Et pour l’instant le dénouement ne semble pas proche.