Pas moins de 114 projets de collecte de scorpions au bénéfice de l’Institut national Pasteur pour la fabrication du sérum anti-scorpionique seront incessamment lancés dans 40 communes de la wilaya de M’sila, apprend-on mercredi auprès de la Direction de l’action sociale.
Financés par la DAS, ces projets, dont les appels d’offre ont été publiés,s eront attribués à des entreprises qui recourront, trois mois durant, aux services de 1.000 jeunes exercés au ramassage de scorpions.
9 des projets sont retenus pour la commune de Aïn Rich et 7 pour Bir Fadha où le plus grand nombre de piqûres de scorpions est enregistré.
Au cours des cinq dernières années, 50.000 personnes ont été piquées par des scorpions dans la wilaya de M’sila dont 40 en sont mortes.
Béjaïa
Promotion
des activités
touristiques
L’écotourisme a polarisé, mercredi à Béjaïa, les travaux d’une journée d’études, consacrée à la promotion des activités touristiques et, par ricochet, à l’amélioration de l’attractivité touristique de la région.
"Il faut exploiter tout le potentiel dont dispose la wilaya", a recommandé à cet égard, M. A. Ghouti, directeur central au ministère du Tourisme, qui préconise, en plus de la promotion du tourisme balnéaire, l’exploitation des potentialités de l’arrière-pays, porteur, de son point de vue, "d’atouts insoupçonnés et susceptibles d’offrir des produits originaux et variés".
"L’aventure, le ressourcement en milieu naturel, le patrimoine, l’artisanat, les produits du terroir sont autant d’axes à valoriser pour attirer les touristes et ce, qu’ils émanent de l’intérieur ou de l’extérieur du pays", a-t-il expliqué.
Béjaïa, dans toute son étendue, possède un "potentiel pour promouvoir sinon une vraie industrie touristique, du moins un ensemble d’activités intégrées et harmonieuses, en mesure de s’adapter à une demande de plus en plus croissante en produits touristiques", a indiqué, pour sa part le wali, qui dans cette perspective, a rappelé les projets d’infrastructures de base et d’équipements, inscrits à l’indicatif de la wilaya et dont la concrétisation, à l’horizon 2014, est de "nature à la mettre à niveau et à revitaliser tout l’arrière pays", a-t-il dit.
"Pour la seule année 2011, ce sont pas moins de 44 milliards DA d’investissements qui ont été injectés", a-t-il souligné.
"Il faut un tourisme vert", a préconisé pour sa part, Mme C. Bensaddek, enseignante à l’Ecole nationale supérieure du tourisme, qui, dans un long plaidoyer, a tenté d’en montrer les avantages, non seulement en termes d’attraction et d’équilibre environnemental, mais aussi au titre des revenus susceptibles d’être engrangés.