Les 10es rencontres cinématographiques de Béjaïa, organisées annuellement par l’association Project’heurts de Bejaïa, se tiendront du 9 au 15 du mois en cours à la Cinémathèque de Béjaïa. 32 films seront ainsi projetés durant les rencontres cinématographiques. Des réalisateurs algériens, français et tunisiens, prendront part également à ces rencontres. Les présentations des films seront suivies par un débat animé par les réalisateurs. Ciné-café est ainsi un espace réservé aux réalisateurs. 3 projections auront lieu quotidiennement : matin, après-midi et en soirée.

Abdenour Hochiche et Samir Ardjoum, respectivement commissaire des rencontres et président de l’Association Project’heurts, ainsi que le directeur artistique de la manifestation ont animé un point de presse avant-hier lundi à la Cinémathèque d’Alger. En fait, le commissaire des rencontres cinématographiques, Nourdine Haouchiche a fait savoir que « la dixième édition de ces rencontres cinématographiques sera une plateforme de rencontres autour de cinéma afin de créer une dynamique du cinéma dans un cadre pédagogique ».
L’association Project’heurts a réceptionné, au cours de cette dixième édition, une importante quantité des films. « Au total 180 films ont été soumis à une commission technique pour en tirant les meilleurs par sélection », a fait savoir Samir Ardjoum, directeur artistique de ces rencontres cinématographique et de l’association Project’heurts de Bejaïa. Et d’ajouter, que « cette dixième édition englobe une trentaine de films, par contre les précédentes éditions où l’engouement était plus élevé dans la neuvième édition ». La 10e édition a été programmée essentiellement, cette année, sur le plan organisationnel afin de « partager un temps égal de chaque présentation et donner au public l’opportunité de voir les films plus à l’aise. De plus la ville de Béjaïa dispose d’une seule salle de cinéma », a fait savoir le directeur artistique. Cette année, l’association Project’heurts a sélectionné 32 films, dont courts et longs métrages, documentaires courts et longs métrages de plus d’une heure et demie. Les rencontres cinématographiques seront ainsi un espace de rencontres avec les réalisateurs lors de chaque présentation. « Dans cette édition, on a exigé la présence, lors de la projection de leurs films, du réalisateur », a signalé le directeur artistique. Plusieurs films seront proposés en diverses couleurs durant ces rencontres cinématographiques abritées par la ville de Béjaïa. De ce fait, ces films sont venus de différents territoires. Ils traitent des thématique lié aux sujets courants à travers le monde, à l’exemple de l’émigration, l’Histoire, les origines, la dignité et autres...
Plusieurs films algériens et étrangers
prendront part à cette 10e édition. Des réalisateurs algériens de renom national et international, qui ont connu un succès à l’étranger seront présents? À titre d’exemple, le réalisateur Merzak Allouache qui participera avec les films Normal et le Repenti. Drifa Mezennour présentera le documentaire J’ai habité l’absence deux fois et le court métrage la nuit de Badr du réalisateur Mehdi Hlimi. Les autres films au programme viennent de France et de Tunisie, à l’exemple de Nuit sur la mer du réalisateur Marc Scialom, Un monde sans femmes, un film de fiction du réalisateur tunisien Guillaume Brac et le ciel en bataille, un documentaire de Florent Mangeont.
Atelier d’écriture au programme Dans le cadre de ces rencontres, l’association Project’heurts a lancé un atelier Côté Court. Cette initiative, qui a déjà cinq ans d’existence, est dédiée effectivement à l’écriture scénaristique. L’atelier s’adresse à des auteurs-réalisateurs algériens désireux de consolider leurs techniques d’écriture à travers un accompagnement dans le développement d’un scénario de court métrage, de fiction ou de programme court.
L’atelier Côté Court 2012 se déroulera sur trois sessions d’une semaine à Béjaïa. La première session coïncidera avec les rencontres cinématographiques du 9 au 15 juin. La seconde et la troisième sessions auront lieu respectivement au mois de septembre et novembre.
Il est utile de signaler, de ce fait, que l’association Project’heurts a reçu au cours de cette édition 29 candidats et que 12 projets ont été sélectionnés par un jury de composé des intervenants.