Le Musée national des Antiquités propose durant trois jours, les 24, 27 et 28 mai, des cours d’initiation destinés aux enfants pour apprendre les techniques de réalisation de mosaïque. Ces ateliers sont suivis par le service d’animation en collaboration avec des restaurateurs du musée. Les ateliers sont dessinés aux groupes scolaires et aux enfants inscrits aux ateliers.
Ces ateliers ouverts, durant la matinée de 9h30à 12 h et de l’après-midi de 13h30 à 16 h, permet non seulement à ces enfants d’avoir un aperçu d’un art encore méconnu, vu que les établissement scolaires ne font aucun effort pour des programmes parascolaires, mais cela leur permet également d’exposer leurs travaux de mosaïque. Des travaux basés sur les techniques indirects (suivis de schéma, coffrage et réalisation) et directs (pose de tesselle, jointage)… Durant ces ateliers, les enfants ont eu également droit à des visites guidées du Musée national des Antiquités. Le Musée national des Antiquités est le plus ancien musée d’Algérie. Son contenu historique et archéologique témoigne que la terre d’Algérie est sans doute l’une des plus riches du bassin de la Méditerranée. Il représente toutes les périodes et tous les détails de l’existence du pays depuis ses origines les plus reculées jusqu’à nos jours. L’idée de la construction d’un musée pour les collections antiques revenait à M. Berbrugger premier conservateur, en 1838, dont il leur réserva une pièce spéciale dans la caserne des jannissaires, rue Bab-Azzoun et l’annexer à la bibliothèque qui ouvrit ses portes en 1835. En 1845, il obtint une dizaine de chambres au Palais de la Djenina. Les objets furent transférés et exposés ensuite en 1848 dans des pièces voûtées, du bas d’une maison mauresque qui fut démolie en 1862, lors des travaux de fortifications. En 1863, le Musée est installé dans le Palais de Mustapha Pacha, rue de l’Etat-Major (le musée occupe le rez-de-chaussée et l’une des salles du second étage, le premier étage est réservé à la Bibliothèque). En 1896, des épaves d’une exposition permanente d’objets d’art musulmans furent jointes aux collections d’art antique et émigrèrent sur les hauteurs de Mustapha, dans un bâtiment construit à cet effet dans un jardin botanique nommé le Parc de la liberté inauguré le 19 avril 1897. Des salles nouvelles furent adjointes au noyau primitif, et grâce au savant Stéphane Gsell, elles ne tardèrent pas à se meubler. Le musée s’enrichit notamment par l’acquisition de la collection Ben Aben à la suite d’une exposition organisée à Alger en 1905. Les collections d’art islamique ont été transférées et réexposées dans un nouveau bâtiment inauguré à l’occasion de la Journée mondiale des musées le 18 mai 2003.