Le suffrage universel n’est pas seulement un acte politique sérieux relevant d’une démocratie majeure pour un pays, mais également une occasion de dévoiler les bêtises de quelques personnes à y répondre maladroitement à des questions qui les dépassent. C’est ainsi qu’un observateur de la délégation de l’Union européenne avait posé une question pertinente à une femme chef d’un bureau de vote à Alger : «Comment expliquez-vous, qu’à mi- journée, le taux de participation soit aussi faible ?». Surprise et embarrassée par la question, elle ne trouve pas autre chose qu’à dire : «Vous savez, les femmes font le ménage le matin, elles ne peuvent sortir que l’après midi après avoir fini leurs tâches ménagères.» Une réponse sexiste venue d’une femme. Ce seront certainement les militantes de la cause féminine qui resteront abasourdies. Mais la question qui restera suspendue : si c’est le cas madame la chef de bureau de vote, que faites-vous alors dans ce poste ?