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Edition du 12 Mai 2012



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Littérature poétiquement musicale de Goethe à Ferré
12 Mai 2012

Johann Wolfgang von Goethe (28 août 1749 – 22 mars 1832), ayant une peine de cœur et pour élucider son chagrin d’amour, donna naissance à une pièce de théâtre qui a marqué, marque et marquera toujours l’histoire : Egmont.

S’inscrivant dans le même registre du mouvement politico-littéraire Sturm und Drang («Tempête et poussée» en français), Goeth avec sa dramaturgie qui s’inspire des tragédies de Shakespeare, et à travers un personnage comme Egmont, donna encore le souffle à la lutte, à la révolution permanente contre le despotisme, l’injustice et la lâcheté.
En lisant la pièce, Beethoven fut saisi d’une grande envie de composer une musique inspirée de ce thème de liberté, de subversion. En avril 1811, il écrivit à Goethe : «Votre magnifique Egmont, que j’ai repensé à travers vous, profondément éprouvé et mis en musique, ayant pris feu à son sujet aussitôt que je l’ai lu !…»
Le thème d’Egmont fut tellement accrochant et vrai qu’il accrocha Ferré à son tour. Féru de Ludwig, il écrivit un poème sur l’ouverture composée par Beethoven. Léo reprit les thèmes de la pièce écrite par Goethe et célébra encore une fois la liberté, magistralement. Battre l’oppression en toutes ses formes a toujours été d’actualité. Des mots tragiques ont pondu des airs magiques, que Ferré avait chanté avec la façon la plus lyrique.
Nous vivons notre ère épique. Nous aussi devons faire preuve de bravoure. Une idée ! Faire couvrir de notre soleil, la laideur de l’immobilisme, pour que ce chant de liberté sache défier encore l’oppression, qui meuble les âmes, les rues et les avenues.
Il faut être sa vérité, tout homme a envie et besoin de faire quelque chose, c’est pour quoi il faut faire ce que l’on aime, paisiblement, essayant de s’émanciper dans son temps, le talent est l’envie de faire quelque chose. Croquons le moment.
Quand on fait, on lutte. Que cela soit avec des pensées, des réflexions, des mots, des phrases, des airs ou des sons, cela s’appellera toujours ainsi. La lutte.
Demain est loin encore, usinons notre jour et toute tentative noble pour casser la voix tonitruante de l’immobilité est à prendre.
Travaillons, endurons, aimons, chantons, apprenons, faisons des merveilles, battons-nous.
En ce jour, il fera toujours beau, par nous.


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