Plusieurs entreprises nationales, parmi lesquelles le Groupe Algérie Télécom et sa filiale mobile ATM Mobilis ont apporté leur soutien financier à l’enfance africaine à la suite d’une initiative de l’international Rabah Madjer et ambassadeur de bonne volonté pour l’Afrique de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, l’Unesco.
Lors du match de charité en faveur des enfants de l’Afrique qui a eu lieu dernièrement au stade du 5-Juillet, M. Ablekrim Meziani, directeur de communication au niveau d’Algérie Télécom a prononcé un discours juste après la remise du chèque au nom du Groupe et de sa filiale mobile à Mme Pilar Alvalez-Laso, sous-directrice générale de l’Unesco pour les sciences sociales et humaines. A cette occasion, M. Meziani a mis en relief la dimension citoyenne d’une entreprise qui accorde une importance cardinale à ce genre d’initiatives. «Nous répondons toujours présents lorsqu’on fait appel à nous pour contribuer à la construction d’un lien par l’éducation pour donner, aux victimes de discrimination dans leur accès à l’école, les moyens de s’intégrer dans une communauté de destin. La disponibilité des deux opérateurs publics de téléphonie est donc aux antipodes d’un simple exercice de style, du souci de transformer la nature de l’événement en une sorte d’escale aux prolongements publicitaires», a-t-il déclaré.
Pour Abdelhakim Meziani, le choix de son entreprise est intimement lié à la réalité concrète dominée à l’heure actuelle par le fait que pas moins de 120 millions d’enfants à travers le monde sont privés du droit à l’éducation, dont 60% sont des filles : «Nous sommes fiers d’apporter notre pierre à l’édifice africain dans une région où l’enjeu va au-delà de la scolarisation.» D’après lui, l’initiative de Rabah Madjer, ambassadeur itinérant s’il en est de l’Unesco est une bouffée d’oxygène pour les pays de la région surtout qu’elle va apporter sa pleine contribution à l’amélioration des conditions de vie locales et au jaillissement d’actions plurielles de prévention, d’éducation et de sensibilisation.

Protection de l’environnement
Apple, Microsoft et Amazon… de mauvais élèves
Les géants mondiaux de l’informatique, à savoir Apple, Microsoft et Amazon, ont de plus en plus recours aux énergies «sales» pour leurs services dématérialisés comme le stockage de données en ligne, rapporte une étude réalisée par l’organisation Greenpeace.
«Votre cloud est-il net ?», c’est le titre du rapport de Greenpeace sur un point important, mais souvent occulté aussi bien par les équipementiers de téléphonie mobile que par les entreprises en informatique, cette industrie au grand succès. «La croissance du cloud computing est exponentielle et la demande en électricité qu’elle génère est très forte», a révélé l’étude de Greenpeace. Plus explicite, cette ONG environnementaliste explique qu’«à l’heure du déplacement des ressources informatiques des machines en local vers le ‘nuage’, les grands acteurs d’internet multiplient les data-centers, énormes consommateurs d’électricité. Cela sans évoquer le cloud computing, puisque le simple envoi d’un mail ou la simple consultation d’une page web sont consommateurs de ressources». Simple illustration, une entreprise possédant une moyenne de 100 employés émet annuellement 13,6 tonnes équivalent CO2 rien qu’en envoyant des mails.
Par ailleurs, Greenpeace a attribué de bons points à Google, Facebook et Yahoo ! Selon le rapport publié mardi dernier, ces entreprises donnent, en fait, l’exemple. A ce titre, la bonne note a été donnée à Facebook qui, selon le même rapport, est devenu «l’ami des énergies renouvelables». En effet, le leader des réseaux sociaux au monde a adopté une bonne démarche en construisant un data-center en Suède, pouvant être entièrement alimenté par des énergies renouvelables.