Pour la prise en charge des malades cardiovasculaires, le Centre hospitalo-universitaire d’Oran (CHUO) vient d’ouvrir une nouvelle salle de coronographie et de cardiologie interventionnelle, a annoncé la présidente du comité pédagogique de cette spécialité de la région Ouest.
«La prise en charge des malades cardiovasculaires s’est arrêtée en 2003, et grâce à l’effort de l’Etat, nous comptons la reprendre au CHUO et à l’établissement hospitalo-universitaire 1er-Novembre 1954», a déclaré Pr Leila Hammou, en marge d’une journée régionale sur "l’imagerie médicale", organisée la semaine dernière par la Société algérienne de cardiologie (SAC).
"L’effort est porté également sur la formation de cardiologues, à raison de 15 spécialistes par an dans la région ouest du pays (Oran, Sidi Bel-Abbès, Tlemcen) et nous comptons ouvrir un service de chirurgie cardiovasculaire au niveau de l’EHS pédiatrie d’El-Menzah (ex-Canastel) à Oran", a ajouté la même présidente à l’APS.
M. Abdelkader Chetouane, président de l’association "Cœur ouvert enfant" de la wilaya, a évoqué, pour sa part, le problème de la prise en charge de l’enfant démuni (non assuré) en terme d’urgence, notamment au niveau de la clinique chirurgicale de Bousmaïl où sont enregistrés plus de 1.000 cas en attente.
Quant au Dr Yahia Bouhouita, président de la Société algérienne de cardiologie, il a abordé l’apport de l’imagerie dans la prise en charge des maladies cardiovasculaires, mettant en exergue les progrès significatifs enregistrés dans le pays dans le diagnostic et l’exploration des cardiopathies et autres maladies coronaires, en énumérant les risques plus importants chez les sujets hypertendus, diabétique, obèse et les personnes âgées.
"L’échocardiographie dans l’insuffisance cardiaque, évolution des idées", "La prise en charge de l’embolie pulmonaire à Oran", "L’apport de l’imagerie dans la prise en charge des douleurs thoraciques dans les centres d’urgence", "Le traitement actuel des lésions aortiques et des artères", "Le diagnostic des cardiopathies" ont été, entre autres, selon l’APS, les thèmes développés lors de cette rencontre à laquelle ont participé plus de 250 spécialistes en cardiologie.