Pour protester contre la suppression de 55 postes d’agents d’entretien du site du Vésuve, en Italie, six personnes occupent depuis lundi l’intérieur du cratère. Les manifestants réclament une aide financière de la région pour que leur activité reprenne. Le Vésuve est actuellement en colère et le fait savoir. Heureusement, il n’est pas question ici d’une éruption volcanique mais de six ex-employés du site qui occupent depuis le début de la semaine le cratère. Une façon de créer le buzz autour de la suppression de 55 postes d’agents d’entretien et de maintenance des allées du volcan.
La coopérative "Vésuve, nature et travail" a été contrainte de cesser ses activités en 2008 suite au non-renouvellement du contrat de la région de Campanie et du Parc du Vésuve, plongeant alors des dizaines de personnes sans emploi du jour au lendemain. Les ex-employés en colère réclament alors une aide de la part de la région comme l’affirme Cira Fusco, un responsable syndical : "Ils resteront jusqu’à ce que la région de Campanie apporte une réponse ou donne un signal".
Leur action n’est pas sans risque bien évidemment, les six personnes se trouvent sur un éperon rocheux à 10 mètres de profondeur rapporte La Dépêche. Le risque d’éboulement étant important, la police et deux véhicules de pompiers sont sur place en cas de danger. De l’eau et de la nourriture leur sont acheminés par des proches. D’autres ex-employés expriment leur mécontentement au niveau de la billetterie du site nous apprend la même source.

Mail de licenciement à 1.300 salariés… par erreur
Le géant de l’assurance a envoyé par erreur un mail de licenciement qui concernait uniquement un salarié. Sauf que ce sont 1.300 employés qui ont reçu ce courrier électronique.
La compagnie d’assurances britannique Aviva, la deuxième plus importante du pays et la sixième mondiale, a provoqué un joli séisme interne vendredi dernier en signifiant par erreur à 1.300 salariés qu’il étaient mis à la porte. C’est le département des ressources humaines de l’entreprise qui est à l’origine de cette méprise. Cette lettre de licenciement ne concernait qu’un seul employé, mais le mauvais bouton a été enclenché au moment du clic. Résultat, c’est tout le personnel d’une filiale d’investissement qui a reçu ce courriel inopportun. Le message électronique, relayé par The Telegraph, comportait quelques phrases assez savoureuses et très représentatives du monde sans pitié de l’entreprise. "Je voudrais profiter de cette occasion pour vous remercier et vous souhaiter tout le meilleur pour l’avenir" ou bien ce rappel à la clause de confidentialité avertissant qu’il existe une "obligation de conserver confidentielle toute information concernant les opérations d’Aviva Investors, de ses systèmes et de ses clients." Un mail d’excuse et de rectification envoyé quelques minutes après la bourde. Le mail demande aussi à ce que le badge, et tout autre bien appartenant à Aviva, y compris les mots de passe, soient rendus dans les plus brefs délais à l’entreprise.