Le Midi Libre - Supplément Magazine - «Des THS pour la jouvence»
Logo midi libre
Edition du 23 Avril 2012



Le Mi-Dit

Caricature Sidou


Archives Archives

Contactez-nous Contacts




Docteur Mohamed Hamma, Gynécologue, au Midi Libre
«Des THS pour la jouvence»
18 Avril 2012

Midi Libre : Pouvez-vous nous expliquer le rapport qui existe entre la gynécologie et la médecine esthétique ?
Docteur M. Hamma : Parfois on prescrit le traitement hormonal de substitution dans la ménopause (THS) ; son rôle est de lutter contre le vieillissement cutané. C’est un traitement médical qui traite les hormones à titre préventif contre l’apparition des rides et fait partie aussi de la gynécologie.

Et quel est le rapport sur le plan médical ?
Il y a l’heptose mammaire, les prolapsus, pour la femme qui a accouché à plusieurs reprises qui voit sa matrice extérioriser. Tout cela relève de la chirurgie esthétique et c’est pris en charge par les gynécologues.

A partir de quel âge faut-il commencer à prendre le THS ?
Normalement, c’est à la pré-ménopause, lorsque la peau commence à se déshydrater. Il y a aussi la sécheresse cutanée, vaginale qui rend les rapports sexuels douloureux. La sécheresse urinaire, c’est une femme qui va présenter la polyurie, c’est-à-dire la tendance à uriner fréquemment qui est due à un manque d’hormones. Donc, ce traitement va rajeunir tous ces symptômes. Il y a aussi les signes climatères, c’est-à-dire la nervosité, les troubles de l’humeur, l’insomnie, la déminéralisation osseuse, la chute de cheveux. Même une jeune fille qui présente des signes androgéniques ou l’acné par exemple cela se traite avec des hormones.

Est-ce que les THS sont à prescrire à toutes les femmes à partir de la pré-ménopause ?
Normalement on les prescrit à toutes les femmes à titre préventif à partir de la pré-ménopause et c’est systématique.

Pourtant, on dit que le THS a beaucoup d’effets secondaires ; il a même été dit qu’il était responsable de plusieurs cancers ; qu’en pensez-vous ?
Effectivement, ce traitement présente des effets secondaires, mais il faut toute une surveillance médicale, faire des frottis cervicaux, des mammographies… Ainsi, au moment opportun, on décide s’il faut ou pas arrêter le traitement. En outre, actuellement avec l’avènement des nouvelles molécules sur le plan pharmaceutique, le traitement évolue et on travaille avec les nouveaux traitements. C’est vrai que les anciens traitements présentaient beaucoup d’effets secondaires et sont les causes de cancers.

Par : Ourida Ait Ali

L'édition du jour
en PDF
Le Journal en PDF
Archives PDF

El Djadel en PDF
El-Djadel en PDF

Copyright © 2007 Midilibre. All rights reserved.Archives
Conception et réalisation Alstel