La 8e édition de la Foire nationale du livre qui a pris fin samedi a été marquée par une faible affluence des visiteurs et le boycott d’un grand nombre de maisons d’édition, sur 300 éditeurs, 108 seulement étaient présents à ce rendez-vous. Le directeur de "La Ligue nationale de la littérature populaire" a expliqué la faible affluence de visiteurs à cette manifestation par "sa coïncidence avec le lancement de la campagne électorale et le début de la période des examens pour les différents cycles d’enseignement, outre les mauvaises conditions météorologiques". Quant au boycott de ce rendez-vous par un grand nombre de maisons d’édition, M.Taoufik Ouamane a souligné "qu’un nombre important de ces dernières" ont renoncé à leur participation à cette manifestation du fait de leur boycott du Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL). "Les ventes n’ont pas dépassé 10 % des prévisions", a-t-il ajouté, relevant, toutefois, "le prix élevé de location des pavillons".
La faible affluence à la Foire nationale du livre est due "aux mauvaises conditions météorologiques, le manque de publicité et la coïncidence de ce rendez-vous avec la période de préparation des examens scolaires", a expliqué, pour sa part, la représentante de "La maison nationale du livre", présente pour la première fois à cette manifestation.
Par ailleurs, les quelques visiteurs rencontrés ont estimé que "la cherté de la vie et la flambée des prix" sont à l’origine du désintérêt des gens des livres, bien que les réductions ont atteint 50 % lors de cette 8e édition de la foire nationale du livre où plus de 300 titres y étaient exposés.

Rencontre du film
documentaire de Fès (Maroc)
Le printemps arabe vu par les cinéastes
Le "printemps arabe" constituera le thème dominant de l’édition de cette année des "Rencontres internationales du film documentaire de Fès" (Maroc, 28 avril-4 mai) à travers la projection de films de réalisateurs arabes et occidentaux traitant de ce mouvement dans certains pays arabes, ont indiqué les organisateurs.
"Il s’agit d’un ancrage très marqué par un accompagnement de ce mouvement qui a secoué des pays arabes, donnant lieu à l’émergence d’un paysage politique qui marquera le devenir de notre monde", ont souligné vendredi les organisateurs dans un communiqué.
L’édition sera marquée par la projection de plusieurs films représentant plusieurs pays tels que le Maroc, la France, l’Italie, le Sénégal, l’Egypte, le Liban et l’Algérie.
L’Algérie sera représentée par le documentaire Le cinéma algérien, un nouveau souffle (2011) de Mounia Meddour, qui traite de la rencontre avec la nouvelle génération de réalisateurs algériens.
Ce rendez-vous culturel sera par ailleurs marqué par une table ronde sur "Documentaire/reportage : quelle différence" animée par les réalisateurs et producteurs présents et par un hommage au Français Jean Paul Fargier, réalisateur et producteur
de télévision, auteur et journaliste, critique d’art et de cinéma, à travers la projection de ses deux films Jour après jour et Entretien Godard et Sollers. Les rencontres internationales du film documentaire de Fès sont organisées par l’Institut français de Fès en partenariat avec le Centre cinématographique marocain (CCM).