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Barcelone, Salon de la téléphonie
Modes et tendances 2012
11 Mars 2012

Les prix des appareils vont-ils baisser cette année en Suisse ? Pas si sûr à entendre le responsable d’une grande firme asiatique : « Bon, on a constaté que si on vendait nos tablettes beaucoup moins cher que la concurrence, les consommateurs ne nous prenaient pas au sérieux. »

Le plus grand salon du monde s’est tenu à Barcelone. Ce qu’on a pu constater c’est que la frontière entre mobiles et tablettes s’estompe vite. Les batteries seront davantage sollicitées

Au stand Asus, un ovni très prometteur
A ses oreilles, des écouteurs reliés à un téléphone géant ultra-fin posé devant lui, légèrement incliné. Entre eux, un mini-clavier d’une quinzaine de centimètres de large, relié sans fil au mobile. «J’appelle ma famille via Skype», indique l’homme à l’accent américain à son voisin curieux. Scène ordinaire cette semaine à Barcelone, où se tenait le Mobile World Congress, le plus grand salon mondial de la téléphonie mobile. Une concentration unique de «geeks» mordus de technologie dernier cri qui donnent un avant-goût très précis de ce qui nous attend pour 2012. Une frontière entre les téléphones et les tablettes qui s’estompe, des appareils de plus en plus puissants et surtout l’omniprésence de Google, via son système Android.
La firme américaine a construit, sur son immense stand, un tapis roulant géant similaire à celui d’un bar à sushi – où défilaient des dizaines de téléphones intégrant Android. Avec 850.000 nouveaux mobiles activés par jour, Google dicte plus que jamais le marché. Apple, qui n’était pas présent à Barcelone, pourrait dévoiler le 7 mars son prochain iPad. D’ici là, voici les tendances 2012 détectées à Barcelone.

La course à la puissance
En quelques heures, les chinois Huawei et ZTE et le sud-coréen LG dégainent les premiers téléphones quadricœurs. LG annonce même un cinquième cœur de secours en cas de surcharge et pas moins de 12 cœurs graphiques activables. Un déluge de puissance, pour quoi faire? Gérer des jeux très complexes, de larges flux de vidéos…
Une fois entre les mains, ces téléphones n’impressionnent pas: ils sont très rapides, mais sans plus. Un argument marketing ? «Vous n’avez pas besoin d’un téléphone à quatre cœurs à moins de vouloir garder vos mains au chaud dans votre poche», sourit Stephen Elop, directeur de Nokia. Aaron Woodman, responsable de Windows Phone, parle d’une «course à la puissance ridicule». Au stand de Google, on approche un représentant de LG :
– Alors, comment vous différenciez-vous des autres fabricants ?
– Regardez notre Optimus 4X HD, il possède quatre cœurs.
Certes, mais ce n’est pas le seul, non ?
– Ah si, c’est le seul à posséder en plus un écran haute définition.
Tous, hormis Nokia, participent à cette course à la puissance. Et selon Neil Mawston, analyste de Strategy Analytics présent à Barcelone, chaque fabricant a ses forces : « Huawei se différencie avec ses coûts peu élevés. Samsung se démarque grâce à des compétences plus élevées en ingénierie, ce que l’on a pu constater avec le modèle S2 très léger. Quant à Apple, il offre de loin la meilleure expérience de navigation sur le Web avec l’iPhone. Mais les différences sont ténues, chaque fabricant essayant désormais de prévoir la prochaine révolution. »
Dans le monde de la téléphonie, on compte en milliampères-heure, ou mAh lorsqu’il s’agit de parler de batteries. Les accumulateurs des smartphones version 2012 commencent à flirter avec les 2.000 mAh, voire à les dépasser. A titre de comparaison, l’iPhone 4S affiche 1420 mAh.
Rencontré sur le stand Duracell, Scott Eisenstein, porte-parole, hausse les épaule s: « Les écrans deviennent plus grands et les smartphones plus puissants, mais les batteries ne suivent pas du tout. A mon avis, les gens veulent plutôt de petits mobiles qui offrent une excellente autonomie. » Hélas pour les consommateurs, heureusement pour Duracell, la situation ne va donc pas s’améliorer côté autonomie. Du coup, la firme américaine en profite: elle a présenté à Barcelone de nouvelles petites planches d’une quinzaine de centimètres de long permettant de recharger son iPhone en le posant simplement dessus. Il faut juste que le téléphone soit muni d’une coque spéciale pour qu’il soit chargé par induction. Prochaine
étape : équiper les téléphones de Samsung, Nokia ou LG avec une puce à glisser entre la coque externe et la batterie – plus besoin de coque spéciale. Duracell se lancera en juin aux Etats-Unis et escompte ensuite équiper bars, voitures – un essai est mené avec Chevrolet – et loges de patinoire avec sa technologie.

Percée des «tabletphones»
Tous, hormis Nokia, participent à cette course à la puissance. Et selon Neil Mawston, analyste de Strategy Analytics présent à Barcelone, chaque fabricant a ses forces : « Huawei se différencie avec ses coûts peu élevés. Samsung se démarque grâce à des compétences plus élevées en ingénierie, ce que l’on a pu constater avec le modèle S2 très léger. Quant à Apple, il offre de loin la meilleure expérience de navigation sur le Web avec l’iPhone. Mais les différences sont ténues, chaque fabricant essayant désormais de prévoir la prochaine révolution.»

Et les batteries ?
Dans le monde de la téléphonie, on compte en milliampères-heure, ou mAh lorsqu’il s’agit de parler de batteries. Les accumulateurs des smartphones version 2012 commencent à flirter avec les 2.000 mAh, voire à les dépasser. A titre de comparaison, l’iPhone 4S affiche 1.420 mAh.
Rencontré sur le stand Duracell, Scott Eisenstein, porte-parole, hausse les épaules : « Les écrans deviennent plus grands et les smartphones plus puissants, mais les batteries ne suivent pas du tout. A mon avis, les gens veulent plutôt de petits mobiles qui offrent une excellente autonomie.» Hélas pour les consommateurs, heureusement pour Duracell, la situation ne va donc pas s’améliorer côté autonomie.
Du coup, la firme américaine en
profite : elle a présenté à Barcelone de nouvelles petites planches d’une quinzaine de centimètres de long permettant de recharger son iPhone en le posant simplement dessus. Il faut juste que le téléphone soit muni d’une coque spéciale pour qu’il soit chargé par induction. Prochaine étape: équiper les téléphones de Samsung, Nokia ou LG avec une puce à glisser entre la coque externe et la batterie – plus besoin de coque spéciale. Duracell se lancera en juin aux Etats-Unis et escompte ensuite équiper bars, voitures – un essai est mené avec Chevrolet – et loges de patinoire avec sa technologie.

Percée des «tabletphones»
De son côté, Samsung relance l’idée d’un téléphone intégrant un projecteur. Le Galaxy Beam affiche, d’après nos observations, des images contrastées dans un environnement très sombre. Le projecteur affiche 15 lumens et les images peuvent atteindre 50 pouces (127 cm). Sa disponibilité n’est pas encore connue.


Payer avec son mobile?
Sur les stands japonais et sud-coréens, on ne parle que de cela, le paiement avec son mobile, doté d’une petite puce NFC. On glisse son portable sur un lecteur, et ses achats sont payés. Sur le stand du français Gemalto, qui fabrique des cartes SIM sécurisées, on annonce des percées : « En France, il est déjà possible de payer avec son mobile dans certains magasins Carrefour, explique Dominique Brulé, responsable marketing de Gemalto. Nous parlons aussi avec de nombreuses banques, mais comme le marché européen est très fragmenté, cela prend du temps. » De son côté, Sunrise vient de lancer un test en Suisse et annonce un lancement pour 2013.
Swisscom tente, quant à lui, de fédérer plusieurs acteurs du secteur financier et des détaillants. Et si Valora et McDonald’s permettent déjà de payer avec son mobile, il se murmure que Coop, Migros, voire les CFF, seraient très intéressés par ce type de service.

Waterproof !
S’il y a un mot omniprésent à Barcelone, c’est bien celui-là, « water
proof » ou imperméable. Sur le stand de Fujitsu, on s’amuse à laisser dans un aquarium tablettes et téléphones, sans que cela semble les affecter. L’ensemble des parties amovibles a été protégé en caoutchouc, et les connecteurs électriques ont été modifiés.
Le fabricant japonais n’est pas le seul à se lancer dans ce créneau: son compatriote Panasonic fait de même alors que de nombreuses entreprises proposent de rendre votre portable actuel hydrofuge. C’est par exemple le cas de la firme américaine P2i, qui a développé des machines sprayant un gaz spécial sur le téléphone, pour lui adjoindre une minuscule couche de polymère sur toute sa surface. Motorola est déjà client de P2i, et d’autres fabricants pourraient suivre.
In Le Temps Multimédias


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