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Arythmie cardiaque
Tout ce qu’il faut savoir
7 Mars 2012

Afin de bien parler de l’arythmie cardiaque, il faudrait en réalité parler des arythmies cardiaques. En effet, il existe plusieurs sortes d’arythmies dépendant de la partie du cœur où l’arythmie a lieu ainsi que de l’effet sur le rythme cardiaque : est-il accéléré, ralenti ? Est-il irrégulier ?

Toutes les arythmies ne sont pas dangereuses pour la santé et on peut très bien vivre avec des extrasystoles auriculaires ou ventriculaires, par exemple. Ce n’est pas le cas lors de fibrillation ventriculaire où le pronostic vital est en jeu. C’est dans le cas de fibrillation ventriculaire que l’on pratique le massage cardiaque et que l’on doive parfois utiliser le défibrillateur, afin de sauver des vies.
L’électrocardiogramme est un des outils utilisés par le cardiologue pour voir la fonction cardiaque, notamment l’activité électrique du cœur. Anatomiquement parlant, le cœur est un muscle, une pompe qui en se contractant et se décontractant permet de pomper le sang et de le propulser dans les poumons afin de le charger en oxygène et de le répartir ensuite dans les différents organes du corps. Les contractions du cœur se font grâce à des impulsions électriques.
Il existe de nombreux traitements contre les troubles du rythme cardiaque. Il faudra parfois passer par le pacemaker si l’on a affaire à une bradycardie (ralentissement du rythme cardiaque). Le traitement sera adapté à la cause de l’arythmie.

Définition de l’arythmie
Le cœur est un muscle dont la fonction est de pomper le sang, afin de le répartir à travers le corps. Le cœur peut être divisé en deux parties: cœur gauche et cœur droit. Chaque partie a deux compartiments, l’oreillette et le ventricule. Les contractions du cœur répondent à un influx nerveux, donné par le nœud sinusal, c’est le rythme cardiaque. Un cœur sain bat au rythme de 60 à 100 pulsations par minute.
Il est important de noter que le rythme cardiaque est normalement accéléré en cas d’effort physique ou d’angoisse par exemple. Le rythme cardiaque est également ralenti de manière habituelle chez les sportifs. En effet, chez ces derniers, le rythme cardiaque peut descendre à 40 pulsations par minute. Cela s’explique par le fait que leur cœur, entraîné, est plus gros. Il est donc capable de pomper plus de sang à la fois. Ainsi, pour un même volume de sang à pomper, il faut moins de battements cardiaques.
On parle d’arythmie lorsque le rythme cardiaque est perturbé de manière inhabituelle. Cela est dû à une désorganisation des impulsions électriques contrôlant les battements du cœur. Le cœur peut battre trop vite (au-dessus de 100 pulsations par minute = tachycardie) ou trop lentement (au-dessous de 60 pulsations par minute = bradycardie). La rapidité de battement du cœur est une composante de l’arythmie. Il faut aussi tenir compte du fait que le rythme est régulier ou non. Un rythme irrégulier ne permet pas au cœur d’effectuer sa tâche, il est comme paralysé.
Il existe de nombreuses sortes d’arythmies, dépendant de la partie du cœur où elles ont lieu (oreillette ou ventricule) ainsi que de l’effet (accélération ou ralentissement du rythme cardiaque), les principales arythmies sont les suivantes:
Tachycardies: Fibrillation auriculaire ou ventriculaire, Flutter auriculaire, Tachycardie supraventriculaire, Tachycardie sinusale ou ventriculaire, Extrasystole auriculaire ou ventriculaire, Syndrome de QT long.

Bradycardies : Dysfonctionnement du nœud sino-auriculaire, bloc auriculo-ventriculaire
- La fibrillation auriculaire est le type le plus fréquent d’arythmie cardiaque. Elle est, comme son nom l’indique, une arythmie de l’oreillette. On la retrouve essentiellement chez les personnes âgées, due à la vieillesse du système cardiaque, notamment du tissu conducteur (de l’impulsion électrique). En cas de fibrillation auriculaire, le cœur bat à plus de 350 pulsations par minute et peut même aller jusqu’à 600 pulsations par minute. L’arythmie dure en général quelques minutes, mais il est possible qu’elle perdure durant quelques heures.
- La fibrillation ventriculaire est une arythmie dangereuse pour la vie du malade. Cette fois, l’arythmie a lieu dans le ventricule et de manière désorganisée, il n’y a plus de rythme régulier. Or, le ventricule a la fonction de pomper le sang et de l’expulser dans le corps. Lorsque le ventricule est en fibrillation, il ne peut plus effectuer sa tâche. En cas de fibrillation ventriculaire, il est nécessaire de réanimer la personne, car elle perd connaissance rapidement. On effectue alors une réanimation cardiaque et il faut parfois s’aider d’un défibrillateur.
- Le flutter auriculaire: on nomme flutter auriculaire, une arythmie de l’oreillette faisant battre le cœur à une fréquence de 300 pulsations à la minute, ce qui est inférieur à la fibrillation auriculaire.
- La tachycardie supraventriculaire touche les personnes plus jeunes et provoquent des contractions cardiaques inférieures à 200 pulsations par minute. Elle est due à une mauvaise «circulation» de l’impulsion nerveuse dans le cœur.
- La tachycardie sinusale est une arythmie dont le rythme cardiaque dépasse les 100 pulsations par minute. En cas d’effort, de situation stressante ou de consommation de stimulants, la tachycardie est tout à fait normale. Si par contre, une tachycardie sinusale apparaît sans aucune cause, des investigations médicales seront effectuées afin de vérifier s’il n’y a pas de problème cardiaque.
- La tachycardie ventriculaire apparaît suite à des maladies cardiaques. C’est une arythmie des ventricules cardiaques, caractérisée par un rythme régulier allant de 120 à 250 pulsations par minute. La principale complication de la tachycardie ventriculaire est la survenue d’une fibrillation ventriculaire qui est une situation d’urgence.
- L’extrasystole auriculaire ou ventriculaire est une arythmie caractérisée par une contraction supplémentaire. Le cœur bat à contre-temps. L’extrasystole auriculaire a lieu dans l’oreillette, tandis que l’extrasystole ventriculaire touche le ventricule. Notons que l’extrasystole ventriculaire est plus fréquente que l’extrasystole auriculaire. Une extrasystole peut apparaître de temps en temps et cela n’est pas grave en soi. Mais si leur fréquence augmente de façon conséquente, le médecin devra tout de même vérifier s’il n’y a pas un problème de santé sous-jacent.
- Le syndrome de QT long: lors de battement cardiaque, il y a possibilité de diviser le fonctionnement du cœur en plusieurs parties, contraction-décontraction des différentes parties du cœur. C’est en réalité une image de l’impulsion électrique parcourant le cœur et visible sur un électrocardiogramme. L’espace QT est le temps entre la charge et la décharge électrique des ventricules. Ces différents temps sont en principe bien définis. Cependant certains médicaments peuvent avoir comme effet secondaire, la prolongation du temps QT, provoquant une accélération et une irrégularité du rythme cardiaque. Ainsi, il faudra éviter de donner deux médicaments ayant cet effet, sans quoi, l’interaction médicamenteuse, provoquant la prolongation du temps QT, pourra tuer le malade.
- Le dysfonctionnement du nœud sino-auriculaire provoque une arythmie, baissant le rythme cardiaque en dessous de 50 pulsations à la minute. Comme son nom l’indique, le nœud sinusal est perturbé, la plupart du temps, à cause d’un tissu cicatriciel dans le cœur, qui remplace le nœud sino-auriculaire. L’impulsion électrique est ainsi déviée.
- Le bloc auriculo-ventriculaire est également dû à une mauvaise transmission de l’influx nerveux permettant la contraction du cœur. Cette fois, c’est au niveau de la transmission entre les oreillettes et les ventricules.

Causes
Les arythmies cardiaques ont plusieurs causes possibles :
- une malformation congénitale
- héréditaires
- problème à la thyroïde (hypothyroïdie, hyperthyroïdie)
- âge (vieillissement)
- effort (sport, course)*
- maladie (grippe, rhume, refroidissement)*
- stress*
- émotion, hyperémotivité*
- consommation de stimulants: alcool, café, tabac*
- déshydratation
- problème cardiaque (insuffisance coronarienne, infarctus du myocarde)
- autre problème du corps (exemple de l’embolie pulmonaire, broncho-pneumonie)
- consommation de drogues
- effets secondaires de certains médicaments

Les causes d’arythmie marqués par une une * montrent que ces dernières peuvent effectivement causer des troubles du rythme cardiaque en l’accélérant. Par contre, on ne traitera pas ces «arythmies» passagères.
En général, les différentes causes des arythmies provoquent certains types d’arythmie.
- L’âge (vieillissement): en vieillissant, le tissu cardiaque et notamment le tissu conducteur du cœur s’use et l’impulsion cardiaque est moins bonne. Dès l’âge de 60 ans, beaucoup de personnes souffrent de trouble du rythme cardiaque et présentent le plus souvent des fibrillations auriculaires. Les extrasystoles sont aussi dues le plus souvent à l’âge, mais peuvent également résulter de problèmes cardiaques.
- Les efforts (sport, course), tout comme la consommation d’excitants comme le café, la nicotine et autres stimulants peuvent provoquer des arythmies. C’est la tachycardie sinusale. Notons encore que la tachycardie sinusale est également provoquée par la déshydratation et le stress.
- Un problème cardiaque (insuffisance coronarienne, infarctus du myocarde): Par une mauvaise irrigation sanguine du cœur (insuffisance coronarienne), ce dernier fonctionne moins bien et peut présenter des arythmies. Les arythmies peuvent également être le premier signe d’un infarctus du myocarde.
- L’émotion, l’hyperémotivité: les grandes émotions peuvent également provoquer des arythmies, sans gravité. On les retrouve beaucoup chez les jeunes. L’arythmie est souvent une tachycardie supraventriculaire, due à un court-circuit au niveau de la transmission nerveuse de l’influx électrique, provoquant les contractions cardiaques.
- Les médicaments: certains médicaments peuvent provoquer des arythmies. Cela est très important dans la prolongation du temps QT pouvant provoquer un évanouissement et la mort du patient. Ainsi, les médecins font très attention à ne pas administrer deux médicaments allongeant le temps QT à un même patient, sans suivre le fonctionnement de son cœur au plus près.

Personnes à risque
Il existe de nombreuses causes d’arythmie, ainsi que de nombreux types. Il est donc compréhensible que de nombreuses personnes puissent souffrir d’arythmie, à des degrés divers de gravité.
Les personnes ayant le plus de risque de développer des arythmies sont les suivantes:
- les personnes nées avec une anomalie cardiaque (congénitale)
- les personnes dont un membre de la famille souffre ou a souffert d’arythmie (hérédité)
- les personnes âgées
- les personnes souffrant d’une maladie cardiaque (insuffisance cardiaque, ayant eu un infarctus du myocarde)
- les personnes hypertensives
- les personnes diabétiques
- les personnes souffrant d’une maladie de la thyroïde (hyper-hypothyroïdie)
- les personnes en surpoids
- les personnes déshydratées
- les personnes consommant des stupéfiants
- les personnes consommant des médicaments ayant comme effet secondaire, l’allongement du temps QT
Il est clair que toute anomalie cardiaque (maladie congénitale, hérédité, acquise) amène le cœur à fonctionner moins bien. Les impulsions électriques devant déclencher les contractions du cœur pourront être affectés et occasionner des arythmies.

Symptômes
Les symptômes principaux d’une arythmie sont les suivants:
- accélération du pouls
- ralentissement du pouls
- pouls irrégulier
- palpitations
- chute de la pression artérielle
- étourdissements, vertiges
- perte de la connaissance
- faiblesse, fatigue
- essoufflement
- douleurs à la poitrine
Il est important de noter que les arythmies ne sont pas toujours accompagnées de symptômes. L’apparition ou non des symptômes n’indique en rien la gravité d’une arythmie. Ainsi, des symptômes ressentis fortement par des palpitations par exemple, ne traduisent pas l’apparition d’une arythmie dangereuse pour la vie. De même, une arythmie sans symptôme ne veut pas dire que l’arythmie est anodine. Ainsi, les personnes qui détectent de l’arythmie, par la prise de la pression artérielle (la plupart des appareils électroniques actuels indiquent la présence ou non d’une arythmie) devraient en parler à leur médecin.
Cependant, des symptômes aussi importants que des palpitations fortes, accompagnées de douleurs à la poitrine, arrivant subitement devraient amener la personne ou des proches à appeler les urgences, sous peine de passer à côté d’un infarctus du myocarde. Un infarctus du myocarde non traité en urgence peut être mortel. De même, une personne ressentant de fortes palpitations avec des étourdissements devrait faire appel aux urgences.

Diagnostic
Les arythmies cardiaques peuvent être ou non ressenties par les patients. Les principaux symptômes évoqués sont les palpitations, un essoufflement, de la fatigue. Suivant la gravité des symptômes, ces derniers amèneront le malade à aller consulter son médecin qui fera non seulement une anamnèse, mais pourra faire des tests complémentaires afin de diagnostiquer une arythmie, sa gravité et donner un médicament s’il y a lieu.
Parfois, les arythmies sont asymptomatiques pour les personnes qui pourtant en souffrent, rendant le diagnostic plus compliqué. C’est parfois lors d’un examen de routine que le médecin pourra découvrir l’existence d’une arythmie.
Comme il existe de nombreuses causes aux arythmies, ainsi que de nombreux types d’arythmies, les examens pourront aider le médecin, voir le cardiologue au diagnostic de l’arythmie.
Les examens pouvant être faits par le médecin sont les suivants:
- anamnèse, récolte des symptômes
- électrocardiogramme
- échocardiogramme
- test à l’effort
- holter cardiaque

Electrocardiogramme (ECG)
L’électrocardiogramme est un appareil qui permet de mettre en évidence l’activité électrique du cœur.

Echocardiogramme
Avec l’échocardiogramme, des ondes sonores sont utilisées. Tout comme une échographie permet de voir les structures de l’utérus et le bébé lors d’un examen gynécologique, l’échocardiogramme permettra de voir les structures du cœur.

Test à l’effort
Le test à l’effort s’effectue également avec un électrocardiogramme, mais dans les conditions particulières de l’effort.

Holter cardiaque
Le holter cardiaque est un appareil portatif, indiqué dans la mesure de l’électrocardiogramme. Le but est de mesurer l’électrocardiogramme durant 24 heures en continu. La personne garde l’appareil sur elle toute la journée.

Complications
Les complications dépendent du type d’arythmie. En effet, lorsque l’arythmie est sous la forme d’une fibrillation auriculaire, cela ne touche que les oreillettes (la transmission électrique n’est heureusement pas entièrement perturbée dans les ventricules). Les oreillettes se contractent à un tel rythme, empêchant le sang de circuler normalement. En général, une fibrillation dure de quelques minutes à quelques heures.
Ainsi, lorsque la période de fibrillation dure longtemps, le sang stagne dans les oreillettes, peut coaguler et former des caillots sanguins. Ces caillots peuvent déclencher un infarctus du myocarde, ou obturer d’autres vaisseaux sanguins, et provoquer un accident vasculaire cérébral, si c’est un vaisseau du cerveau qui est bouché, par exemple.
Notons que les fibrillations auriculaires sont le type d’arythmie le plus fréquent. En effet, elles touchent essentiellement les personnes âgées, car souvent dues à l’usure du tissu conducteur du cœur (tissu coordonnant les impulsions électriques, donc ordonnant le rythme cardiaque). Ainsi, environ 10% des personnes de plus de 80 ans souffrent de fibrillations auriculaires.
En cas de fibrillation ventriculaire, les complications sont plus graves, car le ventricule, sensé pomper le sang et l’expulser, n’arrive plus à effectuer sa fonction. Le malade perd connaissance. Il faut alors le réanimer rapidement, de manière manuelle en effectuant la réanimation cardio-vasculaire ou à l’aide d’un défibrillateur au risque de perdre la personne.
En résumé, les complications des arythmies sont les suivantes:
- une insuffisance cardiaque
- la perte de connaissance
- un accident cardio-vasculaire
- une embolie (pulmonaire, par exemple)
- une syncope
- le décès

Traitement arythmie
cardiaque
Il existe plusieurs sortes de médicaments pour traiter les différents types d’arythmies cardiaques. Le diagnostic de l’arythmie cardiaque est important pour déterminer où se situe la cause de l’arythmie. Le médecin pourra ensuite donner le médicament adéquat.
Remarquons que même en présence d’arythmie, le médecin ne donnera pas forcément de médicament, car les arythmies ne mettent pas toujours en danger la vie du malade et peuvent même passer inaperçues.
Ce n’est évidemment pas le cas de toutes les arythmies, comme la tachycardie ventriculaire, par exemple qui peut être foudroyante. Ainsi, le médecin devra donner le traitement de cas en cas et considérer si un traitement médicamenteux est nécessaire afin de réduire des symptômes très gênants ou pouvant entraîner des complications sérieuses.
Les médicaments utilisés dans le traitement de l’arythmie sont les suivants:
- béta-bloquants
- inhibiteurs du sodium
- inhibiteurs du calcium et du potassium
- la digoxine
Ces médicaments vont permettre au cœur de décelerer et de retrouver un rythme normal.
Lors de fibrillation ventriculaire, il faut en urgence pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire (appelé également massage cardiaque). Il est parfois nécessaire de recourir au défibrillateur, un appareil que l’on place sur le thorax. Il y a envoi d’un courant électrique afin de rétablir le rythme cardiaque.
Lors de bradycardie nécessitant un traitement médicamenteux, le médecin pourra proposer de poser un pacemaker. Le pacemaker est un appareil permettant de donner du rythme au cœur en le stimulant par un courant électrique.
En cas d’arythmie d’origine nerveuse, il est possible de prendre de l’aubépine, une plante qui a des effets au niveau du rythme cardiaque. Le nom latin de l’aubépine est «crataegus».

Bons conseils
L’arythmie est un trouble du cœur. Pour diminuer le risque d’arythmie, il faut réduire les facteurs de risque et améliorer son hygiène de vie. Ce sont les mêmes recommandations que l’on préconise pour avoir un cœur sain et éviter les troubles cardiaques.
Ainsi, il est conseillé de:
- surveiller son alimentation
- pratiquer une activité physique régulière
- éviter le stress, travailler la relaxation et la détente
- ne pas fumer
- éviter les stimulants comme le café, l’alcool

Surveiller son alimentation
Une bonne base pour son alimentation est de suivre les recommandations selon la pyramide alimentaire. On ne se prive de rien, mais on comprend les priorités et à quoi il faut faire attention. En premier lieu, il est très important de s’hydrater. Il faut donc boire de l’eau, c’est l’idéal, ainsi que des tisanes. Ensuite, il faut respecter les trois repas principaux et éviter de grignoter entre les repas. Les portions alimentaires seront respectées entre les protéines, les féculents et les fibres. Les légumes et fruits pourront être consommés tout au long de la journée. Les sucreries et les matières grasses doivent être par contre limitées.

Pratiquer une activité
physique régulière
Par activité physique, on pense à une activité de base comme marcher, monter les escaliers, faire le ménage, jardiner. Une activité de 30 minutes par jour est suffisant pour garder la forme. On remarque donc qu’il ne faut pas pratiquer du sport à haut niveau. 1 à 2 fois par semaine, il est également recommandé de pratiquer un sport un peu plus intensif d’au moins 1 à 2 heures. Le message à retenir est donc de bouger.

Stress, tabac, stimulant
En évitant ces 3 facteurs aggravant, on évite de surcharger le cœur, ce qui le ménage et le garde longtemps en forme. Le stress peut être diminué en faisant du sport, de la relaxation ou encore de la méditation.


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