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Maladies chroniques non transmissibles
L’exercice physique peut contribuer à réduire le risque de cancer du sein et du colon
22 Fevrier 2012

La pratique de 150 minutes d’exercice physique modéré par semaine peut réduire le risque de cancer du sein et du colon, selon les nouvelles recommandations mondiales en matière d’activité physique pour la santé publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le cancer.
"L’exercice physique a un grand rôle à jouer dans la réduction de l’incidence de certains cancers", explique le Dr Ala Alwan, sous-directeur général à l’OMS pour le groupe Maladies non transmissibles et santé mentale.
"La sédentarité est le quatrième facteur de risque de mortalité à l’échelle mondiale, avec 31% de la population de la planète n’ayant pas d’activité physique."
En 2008, près de 460.000 femmes sont mortes de cancers du sein, tandis que près de 610.000 hommes et femmes sont décédés de cancers colorectaux.

Exercice physique dès le plus jeune âge
Les nouvelles recommandations préconisent au minimum 150 minutes d’exercice physique aérobie modéré pendant la semaine à partir de l’âge de 18 ans pour réduire le risque de maladies non transmissibles, dont les cancers du sein et du colon, le diabète et les cardiopathies.
Entre 5 et 17 ans, au moins 60 minutes d’exercice physique modéré à énergique permettent de protéger la santé dans cette tranche d’âge et, à terme, de réduire le risque de ces maladies.

La sédentarité augmente
le risque des pathologies :
La sédentarité est un phénomène en augmentation dans de nombreux pays et elle a des conséquences majeures pour ces cancers et pour d’autres maladies non transmissibles (MNT), telles que les maladies cardiovasculaires et le diabète.On lui associe 3,2 millions de décès par an, dont 2,6 millions dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, plus de 670.000 décès prématurés (personnes de moins de 60 ans) et environ 30% de la charge du diabète et des cardiopathies ischémiques.

Recherche en cours sur d’autres facteurs de risques
La communauté internationale doit également privilégier la recherche sur les autres facteurs contributifs du cancer. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), bureau spécialisé de l’OMS pour cette maladie, mène les études sur les facteurs de risque du cancer.
Le professeur Chris Wild, Directeur du CIRC, estime que «la sédentarité est le facteur de risque de maladies non transmissibles que l’on peut modifier et il a donc potentiellement une grande importance pour la santé publique.
La modification du niveau d’activité physique s’accompagne de défis à relever au niveau des individus comme de la société».
Source :
Organisation mondiale
de la santé


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