Toutes les trois, atteintes d’un cancer du sein. Elles sont programmées pour la chirurgie dans la semaine. Elles ne se connaissaient pas dans le passé. Chacune d’elle vivait paisiblement dans son monde, jusqu’au jour où on leur apprend la mauvaise nouvelle. Une terrible nouvelle qui ébranla leur vie. Ainsi, le destin a décidé de les réunir dans cette chambre au service de sénologie par la même maladie qu’elles tentent de combattre dignement. Lorsque nous les avons interrogées, elles n’ont pas hésité à nous répondre. D’abord, ces patientes paraissaient très satisfaites de leur prise en charge par l’équipe médicale et paramédicale ; ce qui confirme si besoin est notre impression première sur le service. Leur satisfaction résulte, selon elles, de la disponibilité de tous les instants des intervenants quant au traitement qu’ils leurs dispensent. Ce qui psychologiquement leur donne un plus grand espoir et c’est justement cet état d’esprit que ces patientes veulent faire partager pour donner du courage à d’autres atteintes du même mal. Par ailleurs, elles exhortent les femmes en général à se présenter aux centres de dépistage car nulle femme n’est à l’abri. Un sentiment que nous gardons de notre visite au CPMC c’est cette symbiose entre médecins et malades unis dans le même combat.
Sara âgée de 49 ans, enseignante, mariée et mère de 4 enfants qu’elle a tous allaitées. Elle fait remarquer qu’il n’y a aucun antécédent de cancer du sein dans sa famille. Sara, bien sensibilisée par la prévention de la maladie à travers les medias décida de passer une mammographie à titre individuel et le diagnostic tomba, on découvre qu’elle a une tumeur au stade 0, c’est-à-dire très précoce. Ce fut un choc au début mais elle relativisa tout de suite car cela aurait été pire si elle n’avait pas pris la bonne décision à temps.
Yasmina, 39 ans, mariée, depuis 1 année et demi, sans enfants. Trois ans avant son mariage elle s’est faite opérée d’un kyste au sein. Tout est entré dans l’ordre chez cette patiente après l’opération la chimiothérapie et la radiothérapie, suivie de contrôles rigoureux et réguliers. A ce moment-là elle se maria.
Malheureusement, la maladie a récidivé 3 ans après. Aujourd’hui, elle doit subir l’ablation du sein. Louiza âgée de 48, mariée, mère de deux enfants qu’elle a allaités. N’ayant jamais fait de mammographie, jusqu’au jour où elle a ressenti comme une boule au niveau du sein et après des examens il s’est avéré que c’était un cancer assez avancé et elle doit subir l’ablation de tout son sein. Mais, dit-elle, cette ablation du sein ne dérange pas, pourvu que je survive pour mes enfants.
Ainsi, lorsque nous les avons interrogées, elles non pas hésité à nous répondre. D’abord, ces patientes paraissaient très satisfaites de leur prise en charge par l’équipe médicale et paramédicale ; ce qui confirme si besoin notre impression première sur le service. Leur satisfaction résulte, selon elles de la disponibilité de tous les instants des intervenants quant au traitement qu’ils leurs dispensent. Ce qui psychologiquement leur donne un plus grand espoir et c’est justement cet état d’esprit que ces patientes veulent faire partager pour donner du courage à d’autres atteintes du même mal. Par ailleurs elles exhortent les femmes, en général, à se présenter aux centres de dépistage car nulle femme n’est à l’abri. Un sentiment que nous gardons de notre visite au CPMC c’est cette symbiose entre médecins et malades unis dans le même combat.