Près de 1.700 hectares de terres ont été emblavées, dans la wilaya de Béchar, au titre de la campagne des labours-semailles 2011-2012, a indiqué la Direction des services agricoles (DSA). Essentiellement ensemencée de blé dur et d’orge, cette superficie se répartit en 809 ha en irrigué et 879 autres en zones d’épandage, a précisé la DSA, ajoutant que des "soutiens multiformes" ont été apportés aux céréaliculteurs, dans la perspective de la réussite de cette campagne. Le secteur de l’agriculture dans cette wilaya a bénéficié d’une enveloppe de 135 millions de dinars allouée dans le cadre du programme de développement quinquennal 2010-2014 pour le financement d’un important projet dans cette filière. Le projet en question permettra, à l’horizon 2014, de porter la surface totale consacrée à cette activité à 8.150 ha. La production actuelle, qui est estimée à 63.000 quintaux de blé dur et d’orge, est jugée "insuffisante" par rapport aux potentialités de la wilaya, a signalé la DSA. En plus de l’extension des périmètres réservés à la céréaliculture, le projet, en voie de lancement, porte sur la mise en place de systèmes d’irrigation modernes, notamment des pivots et le goutte-à-goutte, ainsi que l’acquisition de 128 tracteurs agricoles et des moissonneuses-batteuses et l’introduction de nouvelles techniques agricoles permettant l’augmentation de la productivité dans ce type de culture, a fait savoir la Direction des services agricoles.
AIN TEMOUCHENT
Réception prochaine de la maison de l’environnement
La maison de l’environnement de la wilaya d’Aïn Témouchent sera réceptionnée "dans un délai de six mois", selon la Direction de l’environnement. Les travaux de réalisation de cet important projet, implanté au nouveau pôle sud-est de la ville de Aïn Témouchent, enregistrent un taux d’avancement de 80%, a-t-on précisé en marge de l’ouverture d’une exposition consacrée à la célébration de la Journée mondiale des zones humides. S’étalant sur une superficie de 1.500 m2, ce projet, bénéficiant d’une autorisation de programme de 80 millions de dinars, a été lancé en travaux, en juillet 2010 pour un délai contractuel de 16 mois. Une fois achevée, cette infrastructure mettra à la disposition des visiteurs et des associations versées dans le domaine de l’environnement, un espace d’exposition, une salle de conférences, un espace "cyber", une bibliothèque et une salle de projection. Elle disposera également d’ateliers de travaux pratiques et d’une médiathèque. Les responsables du secteur ont précisé que cet établissement sera "un moyen de sensibilisation dans le domaine de l’environnement" et accueillera, entre autres, "des clubs verts, des élèves du primaire, des collégiens et des lycéens ainsi que le large public, qui seront informés et sensibilisés sur les différents modes de protection de l’environnement".
TINDOUF
2.800 logements publics locatifs programmés
Un programme de 2.800 logements publics locatifs a été accordé à la wilaya de Tindouf dans le cadre du plan de développement quinquennal 2010-2014, a annoncé la Direction locale du logement et des équipements publics (DLEP). Ce programme a été réparti entre les communes de Tindouf et Oum Laâssel, et un groupe d’entreprises a été déjà désigné pour réaliser sa première tranche constituée de 1.000 unités. La wilaya s’était vu accorder, dans le cadre du précédent quinquennal (2005-2009), un total de 2.760 logements, toutes formules confondues, et dont une tranche de 260 unités a été destinée à la résorption de l’habitat précaire et une autre de 200 unités au secteur de l’Education, a rappelé le responsable de la DLEP de Tindouf. De ce programme, 660 unités ont été attribuées en 2011 à leurs bénéficiaires dans la commune de Tindouf, alors que 700 autres unités sont en voie de finalisation, a signalé M. Larbi Behloul. Selon le DLEP de Tindouf, le manque d’entreprises de réalisation qualifiées et de main d’£uvre spécialisée, ainsi que le déficit en certains matériaux de construction et l’éloignement des centres d’approvisionnement, constituent les principales contraintes rencontrées par le secteur. Le nombre de demandes pour la formule du logement public locatif dépasse les 12.000 dossiers, qui sont étudiés par la commission concernée lors de réunions périodiques.