Le marché national des télécommunications est en permanente croissance. En 2011, le chiffre d’affaires global de ce marché a atteint 5.5 milliards de dollars, alors qu’il était de 4,7 milliards de dollars en 2010.
Selon Zoheir Meziane, le conseiller auprès du ministère des PTIC et directeur de la communication au niveau du ministère, a indiqué que ce chiffre d’affaires englobe l’ensemble des opérateurs intervenant dans le secteur des TIC dans le pays, à savoir la téléphonie mobile et fixe, ainsi que les fournisseurs d’accès à l’Internet (FAI).
Le même responsable affirme également dans une déclaration accordée à l’APS que le marché des TIC représente 4% du PIB en Algérie. «L’objectif national est de contribuer à l’augmentation de la part des télécommunications pour atteindre 8% du PIB», a-t-il précisé.
D’après lui, si l’Algérie a réalisé un chiffre d’affaires aussi important c’est en raison de la croissance enregistrée, notamment dans les marchés de la téléphonie mobile et de l’Internet. A la fin décembre 2011, l’Algérie compte 1,6 million d’abonnés à l’Internet.
Un nombre qui a doublé en seulement 12 mois, puisque le nombre d’abonnés à ADSL était estimé à 830.000 abonnés en fin de l’année 2010. «Le nombre de clients abonnés aux différents réseaux d’ADSL a atteint 1,6 millions, alors que celui des utilisateurs d’Internet est fixé à 10 millions, soit 4 utilisateurs pour 100 habitants», a indiqué à l’APS le directeur de la communication au niveau du ministère des PTIC. Le même responsable a, par ailleurs, souligné qu’au jour d’aujourd’hui quelque 9.000 établissements scolaires (écoles, collèges et lycées) et plus d’un millier de centres de formation professionnelle sont également raccordés à Internet. Cela sans compter les campus universitaires, instituts d’enseignement supérieur et centres de recherche qui sont, eux aussi, connectés au haut débit.
Concernant les PME, il a noté que 20% des 607.297 entreprises sont raccordées à l’ADSL, dont 700 connectés par liaison spécialisées. Il a estimé, en outre, à 1.500 le nombre d’espaces communautaires et à 5.000 celui des cybercafés.