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Edition du 4 Janvier 2012



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Nutrition et groupe sanguin
«La nourriture de l’un est un poison pour l’autre»
4 Janvier 2012

Déjà Hippocrate, le père de la médecine, voici 25 siècles, recommandait, pour comprendre l’origine des maladies, d’étudier d’abord l’environnement du patient. Lorsqu’il parlait d’environnement, il tenait compte de l’environnement climatique, géographique et physique, et il insistait sur le fait d’étudier attentivement le comportement de l’individu dans sa façon de boire et de manger. Le père de la médecine s’intéressait au terrain de son patient.

Bien plus tard; en 1900, c’est en Autriche, et plus précisément à Vienne, que le docteur Karl Landsteiner découvre le premier les groupes sanguins O, A, B et AB. Il complètera sa découverte avec le système rhésus positif et négatif aux USA avec un de ses élèves Philip Levine. Cette découverte révolutionne le monde de la médecine, car elle donne une explication sur le terrain de l’homme. En 1952, les travaux du biologiste français Jean Dausset donnent au monde médical l’explication d’une autre incompatibilité entre groupes sanguins : le système HLA qui est aussi une autre forme de terrain. En assistant à une hémorragie lors d’un accouchement, puis à sa transfusion sanguine pour éviter une mort certaine, il constate que la patiente fait un rejet. Pourtant donneur et receveur sont du même groupe sanguin, et malgré cela un accident d’incompatibilité a lieu.
Dausset imagine alors qu’il existe des facteurs sur les globules blancs capables de nous différencier. Le système HLA vient d’être découvert. A titre d’information, sachez que ce dernier compte à lui seul plus de 600 millions de combinaisons.
Curieusement, il faudra attendre trente ans plus tard, en 1982, pour que le Docteur Peter d’Adamo, médecin américain, fasse à la suite de ses recherches une extrapolation sur l’incompatibilité du sang et de l’alimentation, en ayant à l’esprit le terrain. Il constate que certains types d’aliments sont plutôt A, alors que d’autres sont B, O, ou AB, et donc s’agglutinent en présence d’un sang incompatible. La digestion a bien lieu, mais pas d’une manière parfaite, et l’individu s’intoxique en mangeant des aliments qui ne lui conviennent pas.
En réalité, il ne s’intoxique pas, mais s’encrasse, on peut alors parler de pathologies d’encrassage, liées à une alimentation non compatible avec le terrain de l’individu. On peut faire le comparatif avec une voiture neuve, avec laquelle on fait le plein d’un carburant de mauvaise qualité.
La voiture roule sans aucun problème pendant de nombreux kilomètres, mais les différents filtres se bouchent progressivement, et la voiture risque de tomber en panne si le propriétaire du véhicule persiste à l’alimenter de ce carburant de qualité médiocre.
Le corps humain agit de même, si vous l’alimentez avec de mauvais aliments… il dysfonctionne, et parfois gravement.


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