1976 Jeune, noire et musulmane
Rama Yade, née Mame Ramatoulaye Yade ce jour à Dakar (Sénégal), est une femme politique française. Membre de l’UMP puis du Parti radical, elle est secrétaire d’État chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’homme de 2007 à 2009, puis secrétaire d’État chargée des Sports jusqu’en 2010. Elle est issue d’un milieu aisé et proche du monde politique sénégalais : sa mère est professeur de lettres et son père professeur d’histoire et diplomate. Il fut le bras droit et secrétaire particulier du président Léopold Sédar Senghor. La famille quitte le Sénégal pour la France en 1987, elle a alors 11 ans. D’origine léboue et de confession musulmane, elle est éduquée dans un collège catholique. Elle sort diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris en 2000. Administratrice du Sénat à partir de 2002, elle commence sa carrière à la commission des Affaires sociales de la haute assemblée, où elle est chargée de l’emploi, de la formation professionnelle et de l’Outre-Mer. Elle est ensuite détachée auprès de Jean-Pierre Elkabbach à la Chaîne parlementaire Public Sénat, au début de l’année 2005, qui la nomme directrice adjointe des programmes puis directrice de la communication. Celui-ci devient son «mentor» dans les hautes sphères de la droite sarkozyste . En 2005, elle rejoint l’Union pour un mouvement populaire. Elle explique que ce ralliement doit surtout à la personne de Nicolas Sarkozy, dont elle déclare admirer le charisme, plus qu’aux valeurs de la droite. Rama Yade mentionne aussi la politique de discrimination positive promue par Sarkozy.Durant la campagne présidentielle, elle apparaît lors de meetings de Nicolas Sarkozy, partageant également avec Rachida Dati les faveurs des médias. Son refus d’être tête de liste UMP aux élections européennes en Île-de-France en 2009, pour ne pas devoir quitter le gouvernement, aurait signé sa «disgrâce» auprès de Nicolas Sarkozy. Mais sa popularité lui permet de rester au gouvernement. Le 23 juin 2009, elle est nommée secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé et des Sports, chargée des Sports, dans le gouvernement François Fillon II mais ne sera pas reconduite dans le gouvernement Fillon III pour ses prises de positions à l’opposé de l’UMP. Le 8 avril 2011, elle annonce quitter l’UMP par solidarité avec Jean-Louis Borloo. Elle déclare sur BFM TV : «Il y a eu une fracture avec l’UMP. Je ne me suis plus sentie entendue dans ce mouvement donc je le quitte.» Elle se dit favorable à une candidature de Jean-Louis Borloo à la présidentielle de 2012. Elle est nommée 1re vice-présidente du Parti radical, lors du Bureau national du 18 octobre 2011.
2008 Monsieur Derrick
Horst Tappert, né en Allemagne, est un acteur allemand. Il s’est fait connaître à l’étranger grâce à son rôle de Stephan Derrick dans la série Inspecteur Derrick. Outre cette série, Tappert a joué dans de nombreux films et téléfilms depuis la fin des années 1950. Avec le début de la guerre, il est incorporé comme soldat dans la Wehrmacht en 1940. Il est fait prisonnier de guerre. Après la Seconde Guerre mondiale, il tient la comptabilité du théâtre de l’Altmark à Stendal. Sa passion pour le théâtre grandit. A la fin des années 1950, il fait ses premières apparitions au cinéma et à la télévision. Tappert approche déjà les rôles policiers avec celui d’un détective dans une série télévisée. Helmut Ringelmann, un producteur qui planche sur une nouvelle série policière pour la ZDF, se souvient de Tappert. La nouvelle série s’appelle Derrick et doit montrer un nouveau genre de détective «psychologique». Le succès international de la série Derrick a valu à Horst Tappert une notoriété singulière. Le pape Jean-Paul II, qui était l’un de ses «fans», l’a rencontré en 1999. Il décèdera ce jour à l’âge de 85 ans.