Le court-métrage La violoniste, réalisé par le jeune Omar Haine, a été projeté mardi au Club culturel de la Radio locale de Jijel, en présence du public et des représentants de la presse locale. Le film, qui a récemment obtenu la 4e place au 1er Festival national du court-métrage organisé à Oum El-Bouaghi et 1er prix du jury et du public, est une œuvre qui veut créer une "symbiose entre l’espoir et la douleur", a indiqué le réalisateur qui active au sein de l’Association Black Bore. Ce court métrage de 26 minutes aborde un thème original mettant en lumière la douleur d’une mère, atteinte d’un cancer, et l’ardente passion de sa fille, une virtuose du violon.
En dépit du mal cruel qui la ronge, la maman, rôle tenu par Dalila Grioua, exhorte sa fille à ne pas se départir de son hobby qui, selon elle, fera de sa progéniture une star du violon. Ouarda Lamri, dans le rôle de Aya, la violoniste, qui décroche le premier prix dans un concours de musique est vite applaudie par sa maman, tiraillée par la douleur de sa maladie, et l’encourage à aller de l’avant dans l’art de manier son instrument. Tourné en un court laps de temps (une semaine) et monté en 24 heures, ce film, le premier à être signé par Omar Haine connu pour être un excellent homme du théâtre, a été chaleureusement applaudi par le public. "C’est un début encourageant et prometteur", a confié à l’APS Omar Haine qui fait ses premiers pas dans le monde du 7e art. Dopé par cette réalisation, ce cinéaste amateur n’entend pas s’arrêter en si bon chemin et promet d’autres "surprises" en matière de cinéma. Lors du débat qui a suivi la projection, de nombreux spectateurs se sont félicités de cette réalisation dédiée aux malades atteints du cancer, aidés et soutenus pour cela, par l’Association locale "El Fedjr".