Le premier responsable de la petite balle en Algérie, Djaâfer Ait Mouloud, revient encore une fois pour rappeler les trois clubs algériens, le GS Pétroliers, le HBC El Biar et le MC Saïda, que la réglementation sera appliquée à la lettre dans le cas où ces clubs de la Ligue 1 maintiennent le boycott.

Les trois clubs ont décidé de maintenir leur boycott, en faisant l’impasse sur la sixième journée. Quel est votre commentaire ?
C’est bien dommage. Au moment où nous volons trouver une issue définitive pour cette situation, malheureusement ces clubs maintiennent toujours leurs refus de jouer le championnat. Nous avons réuni les responsables de ces clubs la semaine passée pour tenter de trouver une solution, mais ça n’a pas marché. Ce que nous voulons pour le moment c’est de sauver cette discipline de cette situation qui pourra influencer négativement non seulement sur le déroulement du championnat mais également sur les prochaines échéances internationales. En tous cas, nous allons essayer de revoir les choses, pour trouver une éventuelle issue de sortie dans les prochains jours.

Justement, y aura-t-il une autre réunion avec les concernés pour trouver une solution ?
Ce que nous voulons en tant que responsables du handball algérien, c’est de sauver cette discipline. Les responsables de ces clubs sus-cités présentent des raisons extra-sportives. Je profite de cette occasion pour leur dire qu’un problème personnel ça se règle endors de la fédération. Il ne faut pas associer les jeunes à ce genre de choses qui n’ont rien avoir avec la pratique sportive.

En cas d’un nouveau boycott, le règlement sera-t-il appliqué ?
Effectivement. La réglementation sera appliquée à la lettre dans le cas où ces clubs maintiennent leur boycott. Ce que nous avons fait, c’est dans l’intérêt de la discipline. Maintenant, s’il n’y aura aucune issue et les clubs boycottent le championnat pour une troisième fois, ils seront rétrogradés en régionale centre. Le HBC El Biar qui n’a pas joué trois rencontres, la 1re, la quatrième et la sixième journée devrait être reléguer, mais les portes du dialogue restent néanmoins, ouvertes.
Propos recueillis