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Edition du 20 Novembre 2011



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Le Carnet du Midi
20 Novembre 2011

1925 Il rêvait de l’impossible
Robert Francis Kennedy, né ce jour à Boston, est un homme politique américain, ministre, candidat à la présidence. Surnommé Bob ou Bobby, il est le frère du président des États-Unis John F. Kennedy. Les Kennedy sont une famille influente dans les affaires et qui sera très présente en politique. Parmi ses huit frères et sœurs, il y a eu un président, John F. Kennedy, et trois sénateurs, John F., Robert F. et Edward M. Kennedy. À 17 ans, Bobby s’enrôle dans l’US Navy, où il sert plusieurs années. Il intègre les universités de Bates College et de Harvard entre 1946 et 1948, d’où il sort diplômé en sciences-politiques puis de 1948 à 1951 la faculté de droit de l’Université de Virginie où il passe un diplôme d’avocat. Au début des années 50, Robert Kennedy travaille comme conseiller juridique pour différentes commissions d’enquête du Sénat de Washington, notamment pour le Sénateur Joseph McCarthy et pour la commission anti-mafia, où il affronte celui qui deviendra son plus implacable ennemi, Jimmy Hoffa, président du syndicat des camionneurs. Robert Kennedy est alors très marqué à droite. 35 ans, Bob Kennedy passe au premier plan lorsque John, élu président des États-Unis, prend ses fonctions en 1961 et le nomme Attorney General (ministre de la Justice). Il mène alors une grande lutte contre le crime organisé et la pègre. Après l’assassinat de John F. Kennedy, le 22 novembre 1963, Bob remet rapidement sa démission au nouveau président Lyndon Johnson, avec lequel il ne s’entend pas. En 1964, il décide de briguer le poste de sénateur de l’État de New-York, auquel il est élu. Robert F. Kennedy décide de se présenter aux primaires du Parti démocrate afin de devenir le candidat à la présidence des Etats-Unis. Il remporte les élections primaires de Californie. le 5 juin 1968, il est la cible de plusieurs coups de revolver de la part d’un Palestinien, Sirhan Sirhan aux motivations incertaines. Il meurt le lendemain à l’hôpital.

1975 «Generalísimo»
Francisco Franco y Bahamonde, né le 4 décembre 1892 en Galice, est un militaire et chef de l’État espagnol. De 1939 à 1975, il présida un gouvernement autoritaire et dictatorial avec le titre de Caudillo (guide). Il se destine naturellement à la Marine, comme sa tradition familiale l’y incite et comme tous les enfants d’El Ferrol. La fermeture de l’École navale de la ville en 1907 le contraint à chercher une autre voie. Le 29 août 1907, il entre alors à l’Académie d’infanterie de Tolède. Il obtient la croix du mérite militaire, première classe. Dès le mois de mars 1915, il est promu capitaine. Peu à peu, sa légende prend forme : les Maures le pensent invulnérable. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’Espagne reste officiellement neutre mais soutient l’Allemagne au début de la guerre : en juin 1941, Franco envoie une division de volontaires sur le front de l’Est contre l’Union soviétique (cette unité appelée División Azul, ou Division Bleue, qui combat sur le front de Léningrad) ; en août de la même année, il autorise le régime nazi à recruter 100.000 ouvriers espagnols «volontaires» pour aller travailler en Allemagne. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, le régime de Franco est condamné quasi unanimement par la communauté internationale. C’est ainsi que la toute nouvelle ONU qualifiera ce régime de «gouvernement fasciste» de Franco imposé par la force au peuple espagnol. Dans les années 1960, le régime se libéralise sur le plan économique, et le pouvoir de Franco est désormais considéré comme établi. En 1969, c’est devant les Cortes Generales que Franco désigne Juan Carlos pour lui succéder à sa mort, en tant que roi d’Espagne.


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