La nouvelle pépinière de Khenchela, entrée récemment en activité, constitue un "précieux vivier" apte à satisfaire les besoins en plants des programmes de reboisement, aussi bien à l’échelle locale que régionale, selon la Conservation des forêts. D’une capacité de production annuelle d’un million de plants, cette pépinière, qui recourt aux techniques modernes de culture, occupe 20 hectares à djebel Chabor, sur les hauteurs de la ville de Khenchela. Les besoins en plants de cèdre de l’Atlas et de pin d’Alep, notamment, exprimés au titre du programme de reboisement de l’année 2011 qui vise localement une superficie de 950 hectares, seront entièrement satisfaits par cette pépinière.
La production de cette structure croîtra progressivement pour répondre aux demandes des wilayas voisines et de la Société de génie rural de Kaïs (ex-Safa) qui assure la régénération des surfaces détruites par les incendies ou exploitées pour la production de bois.
La Conservation des forêts a également prévu, pour cette saison, de mener des actions d’extension des superficies vouées au cèdre de l’Atlas, une essence noble et protégée à l’échelle internationale qui occupe une aire de 11.000 hectares concentrés sur les massifs de Beni Oudjana et de Beni Meloul.
En dépit de l’intensification des actions de contrôle, la coupe illicite de cet arbre, bien qu’en recul, "persiste malheureusement", a souligné la Conservation des forêts.
Cette pépinière qui sélectionne les meilleures semences de chaque espèce et qui utilise des techniques nouvelles permettant d’obtenir des plants prêts à mettre en terre en 9 mois au lieu de 18 mois, est appelée, à terme, à servir à des expérimentations pour les étudiants et les chercheurs de l’Ecole nationale des forêts en voie de réalisation près de la station thermale de Hammam Essalihine.