L’ancien footballeur international algérien, Djamel Keddou, est décédé mercredi matin après une longue maladie, a-t-on appris auprès de ses proches Keddou, qui a été hospitalisé pendant plusieurs semaines dans la capitale française, Paris, a été rapatrié sur Alger, le 29 octobre dernier, où son état ne s’est pas amélioré, ce qui a nécessité, de nouveau son hospitalisation. Victime lundi de deux attaques cardiaques durant les dernières 48 heures, l’ex-international a sombré dans un coma profond, avant de rendre l’âme. Keddou, 59 ans, celui qu’on surnomme "le libero de charme du football algérien", avait fait toute sa carrière de joueur à l’USM Alger, avec laquelle il avait remporté la première Coupe d’Algérie des Rouge et Noir en 1981. Ses qualités intrinsèques lui ont permis de porter les couleurs de l’équipe nationale à 40 reprises (2 buts). Il avait remporté, notamment, la médaille d’or, lors des jeux méditerranéens de 1975 à Alger, sous l’ère de Rachid Mekhloufi. Il s’est reconverti en entraîneur dès la saison 1982-1983 avec l’USMA, avant de revenir au même club durant la saison 1987-1988, avec à la clé une Coupe d’Algérie face au CR Belouizdad.. Keddou a également dirigé plusieurs clubs de l’Algérois, entre autres, la JSE Biar et l’ES Ben Aknoun.
20% des collégiens sont en surpoids
Une enquête sur le surpoids, l’obésité et les facteurs associés au surpoids chez les élèves du cycle moyen scolarisés dans 21 collèges de la capitale a révélé que 20% des élèves des deux sexes présentaient une surcharge pondérale.
Cette première enquête du genre en Algérie, dont les résultats ont été publiés mardi à l’Institut national de santé publique à Alger, a été réalisée sur un échantillon de 15.616 élèves de 21 collèges d’enseignement public situés dans les communes d’El-Biar, Bouzaréah, Ben Aknoun, Béni Messous, Dely Brahim et Hydra. L’étude vise à mettre en place une stratégie nationale de lutte contre l’obésité chez les enfants et à prévenir les maladies pouvant en découler à l’avenir comme le diabète, l’hypertension artérielle et les cardiopathies.
Selon les résultats de l’étude, 20 % de l’échantillon sont en surpoids et 5 % sont obèses.
Entre 20% et 30% de ces élèves risquent de devenir obèses à l’âge adulte, a affirmé le docteur Allam Farida, chef de service d’épidémiologie et de médecine préventive et coordinatrice de l’enquête. 19 % des élèves de l’échantillon sont scolarisés en dehors de leur commune de résidence, ce qui les contraint à emprunter des moyens de transport et ne leur permet pas d’avoir une alimentation saine et équilibrée.
Le docteur Allam a tiré la sonnette d’alarme sur la forte prévalence et l’importante progression des taux de surpoids et d’obésité chez les enfants.