Caricature Sidou
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Maison de la culture Mouloud-Mammeri |
Ouverture, aujourd’hui, du salon du livre "Djurdjura" |
16 Novembre 2011 |
C’est aujourd’hui, mercredi, que s’ouvre à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi- Ouzou la quatrième édition du Salon du livre Djurdjura en hommage aux écrivains de la wilaya : Chabane Ouahioune et le regretté Tahar Oussedik. Le salon en question s’étalera jusqu’au 21 novembre. Plusieurs activités sont au menu de cette manifestation, selon Farida Djatit de la Direction de la culture de la wilaya, qui supervise cette manifestation culturelle. L’activité principale est, bien entendu, une exposition et vente de livres à laquelle sont conviés plusieurs éditeurs aussi bien de la wilaya de Tizi-Ouzou que d’autres régions principalement Alger et Béjaïa. D’autres activités accompagneront cette exposition-vente de livres, notamment des conférences. La première sera animée aujourd’hui, mercredi, au sujet du texte littéraire, par Aïni Belouche, enseignante à l’université de Tizi-Ouzou. «L’audiovisuel, une pratique nouvelle ou une concurrence dangereuse pour le livre» est une autre communication qui sera donnée par Ouiza Aït Mouloud, qui enseigne à la même université. Une table ronde sur l’écriture de l’histoire, passage de l’oralité à l’écrit, sera animée par Daho Djerbal, Fouad Soufi et Mohamed Lahcen Zeghidi, respectivement directeur de la revue Naqd, chercheur du CRASC d’Oran et professeur à l’université d’Alger. Une deuxième table ronde aura pour thème le livre en braille dans les espaces de lecture publique. Elle sera animée par Rachid Hadj Nacer, directeur du livre et de la lecture publique au ministère de la Culture, Youcef Merahi, secrétaire général du Haut commissariat à l’amazighité, et Yacine Mira, responsable de l’unité braille de l’Office national des publications scolaires. La rencontre sera modérée par Abderrahmane Amalou, auteur d’un livre en braille. Une rencontre littéraire est, par ailleurs, prévue avec l’écrivain et romancier Rachid Kahar sur son roman Les frères ennemis. Elle sera animée par le romancier et éditeur Tarik Djerroud. Comme souligné plus haut, ce salon du livre sera l’occasion de rendre hommage à deux écrivains de la région, l’un décédé en 1995, à savoir Tahar Oussedik, auteur, entre autres, des biographies très romancées de Fadhma N’Soumer et de Ahmed Oumeri. Chabane Ouahioune, de son côté, sera aussi honoré de son vivant au niveau de la salle du petit théâtre. Pour agrémenter cette manifestation culturelle, plusieurs documentaires sur les vies et les œuvres d’écrivains algériens seront projetés. Il s’agit, notamment, du documentaire Sur les traces de Taos Amrouche de Sadia Barèche, Massinissa de Numidia Productions, La troisième vie de Kateb Yacine de Brahim Hadj Slimane et, enfin, de Tahar Djaout, un poète peut-il mourir ? de Abderezzak Larbi Chérif, ancien présentateur du journal télévisé à Berbère télévision. Des récitals poétiques, des ventes dédicaces, des lectures de textes par des élèves ainsi qu’un atelier de démonstration autour des nouvelles technologies du livre animé par l’ENAG (Entreprise nationale des arts graphiques) sont aussi signalés par les organisateurs.
Amazigh Kateb à Tizi-Ouzou
Toujours à la maison de la culture Mouloud-Mammeri, le fils du romancier-dramaturge Kateb Yacine et auteur de l’inénarrable Nedjma, Amazigh, sera l’invité de ladite maison aujourd’hui, mercredi, a-t-on appris avant-hier de la part de Sonia Iloul, responsable de la communication de cet établissement culturel. Cette dernière souligne que Amazigh Kateb sera le hôte de la ville des Genêts afin d’animer, à partir de quatorze heures, au niveau de la salle de spectacle, un montage de textes inédits de Kateb Yacine, intitulé «Le poète comme un boxeur». Amazigh Kateb sera accompagné par Samir El-Hakim. La mise en scène de ce spectacle a été réalisée par Kheiredine Lardjam.
Par : L. B.
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