La sélection algérienne de football a logiquement dominé son homologue tunisienne (1 à 0) en match amical international, disputé samedi au stade Mustapha-Tchaker de Blida, qui a servi au sélectionneur national Vahid Halilhodzic de tirer des enseignements pour la suite de la préparation aux prochaines échéances officielles.
Une reprise de volée en dehors de la surface de réparation du remuant Ryad Boudebouz, juste avant la pause (1-0, 42e), a suffi aux Verts pour enregistrer une victoire dans ce derby maghrébin, important surtout sur le plan psychologique.
Pour sa troisième sortie sur le banc des "Fennecs", coach Vahid reste invaincu, affichant un bilan de deux victoires et un nul.
Face aux Aigles de Carthage, le technicien bosnien a fait tourner son effectif, voulant donner une chance à chaque joueur pour s’exprimer et gagner sa place au sein de la sélection algérienne. Il a ainsi fait six changements au cours de la seconde période avec l’incorporation de quatre joueurs locaux.
La touche d’Halilhodzic sur le jeu de la sélection algérienne était bien-là, les Verts ayant copieusement dominé les Tunisiens et la marge de progression que peuvent atteindre les joueurs algériens sous la coupe de l’ancien coach de la Côte d’Ivoire reste importante.
Samedi, Halilhodzic a dû composer avec un effectif décimé puisque les Ziani, Ghezzal, Mesbah, Matmour, et même Feghouli, que tout le monde attendait de voir à l’œuvre, étaient absents pour blessures.
Les joueurs algériens ont bien entamé la rencontre, dominant leur vis-à-vis qui, privés des joueurs de l’ES Tunis, appelés à disputer la finale retour de la Ligue des champions d’Afrique, sont apparus loin de leur forme habituelle.
Les Verts n’ont pas mis beaucoup de temps pour mettre en danger le gardien adverse Rami Jeridi, bien inspiré sur sa ligne de but et qui a pu éviter un score lourd à son équipe.
Le portier tunisien a vu le coup-franc bien botté de Boudebouz à la 8e minute s’écraser sur le poteau gauche de sa cage avant d’intercepter le cuir.
En seconde période, il a dû s’interposer sur la tête de Yebda (56e) et le tir de Bouazza des 20 mètres (80e).
Les attaquants tunisiens n’ont, de leur côté, pas brillé, à un peu plus de deux mois du début de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations 2012 (CAN-2012) à laquelle les Aigles de Carthage se sont difficilement qualifiés.
Ils n’ont jamais réussi à inquiéter les portiers algériens, Zemmamouche en première période puis Doukha en seconde mi-temps.
Comme Halilhodzic, le sélectionneur tunisien Sami Trabelsi devrait avoir pu tirer des enseignements et les lacunes à corriger avant le grand rendez-vous africain.
De son côté, Vahid Halilhodzic aura une autre occasion de voir ses poulains à l’oeuvre, mardi, à l’occasion d’une autre sortie amicale sur le sol algérien, cette fois-ci contre le Cameroun à partir de 18h sur la pelouse du stade olympique 5-Juillet (Alger).