Les enseignants contractuels de la wilaya de Tizi-Ouzou n’ont pas perçu leurs salaires depuis le mois de mars 2011, a-t-on appris auprès des concernés hier. Ces derniers ont épuisé toutes les voix de dialogue possibles pour faire valoir leurs droits, en vain.
Ce qui les a en fin de compte incité à avoir recours à une action de protestation, à savoir, la tenue d’un rassemblement devant le siège de la direction de l’éducation. Une action à laquelle ont participé des dizaines d’enseignants concernés par ce problème. En plus de leurs salaires, les protestataires ont tenu aussi à exiger le paiement des primes et des heures supplémentaires demeurés en suspens depuis des mois.
Grâce à ce rassemblement, les portes du dialogue ont pu s’ouvrir de nouveau. Une délégation des enseignants contractuels a été reçue ainsi par le chef de service des paies au niveau de la direction de l’éducation ainsi que par le secrétaire général. Des promesses ont été formulées par ces deux responsables qu’ils en feraient une préoccupation prioritaire. Les enseignants sont sortis satisfaits de cette entrevue. Ils restent toutefois sur leur garde quant à la fiabilité des promesses en question, affirment-t-il, avec prudence.
Université Mouloud-Mammeri
8 étudiants poursuivis en justice
Huit étudiants de l’université
Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou sont poursuivis en justice. Il s’agit d’étudiants fréquentant le campus universitaire de Boukhalfa, 2 km à l’ouest de Tizi-Ouzou et qui sont accusés d’avoir saccagé le bureau du Directeur du centre universitaire du centre (Douc) et ce, suite à un mouvement de protestation enclenché par les étudiants au cours de l’année universitaire 2010/2011.
Ce qui est insolite dans cette histoire, c’est que les étudiants en question nient en bloc les accusations du responsable en question qui, de son côté ne laisse planer aucun doute concernant leur implication.
C’est à la justice donc de faire son travail pour élucider cette affaire.
Toutefois, les étudiants en question ne sont pas restés les bras croisés en attendant leur comparution devant le juge puisqu’ils ont initié une marche qui s’est ébranlée de Boukhalfa vers le siège de la wilaya situé au chef-lieu.
Cette action à laquelle ont pris part des centaines d’étudiants semble avoir pour objectif de faire pression sur le directeur pour qu’il retire sa plainte.
Par ailleurs, les mêmes étudiants ont fermé depuis le 10 octobre dernier le bureau du même responsable. Ils demandent, en outre, son départ.
En plus de ce problème, les étudiants ont demandé la prise en charge d’une multitude de revendications auxquelles ils font face dont celui de l’insécurité et du banditisme auxquels ils font face à l’enceinte même de l’université à cause de l’intrusion régulière de délinquants.