354 le père de l’église latine en Afrique du Nord
Augustin d’Hippone ou Saint Augustin, né dans le municipe de Thagaste (actuelle Souk-Ahras, Algérie) le 13 novembre 354 et mort le 28 août 430 à Hippone actuelle Annaba, est un philosophe et théologien chrétien de l’Antiquité tardive, évêque d’Hippone, et un écrivain latino-berbère romano-africain, né d’un père romano-africain (africain romanisé) citoyen romain et d’ une mère berbère non romanisée, sainte Monique.
Augustin est le seul père de l’Église dont les œuvres et la doctrine aient donné naissance à un système de pensée : l’augustinisme. Son influence est marquée depuis le Haut Moyen Âge jusqu’à la plupart des théologiens chrétiens contemporains… Elle a influencé toute l’histoire de l’Église médiévale, puis alimenté les débats lors de la Réforme protestante, puis encore le jansénisme. Les débats suscités par l’interprétation de l’augustinisme ont contribué aux conceptions modernes de la liberté et de la nature humaine, de la foi et de la raison, mais aussi à la réflexion sur la nature du langage et à son apprentissage par les enfants.
Lorsque naît Augustin, la ville de Thagaste (actuelle Souk-Ahras, Algérie) existe depuis environ 300 ans. Ce n’est pas une colonie mais un municipe d’Afrique romaine depuis environ deux siècles qui appartient à la province de Numidie. Il décède à Hippone (Annaba) en 430.
1850 Un auteur d’enfance et de jeunesse
Robert Louis Stevenson, né ce jour à Édimbourg, est un écrivain écossais et un grand voyageur, célèbre pour son roman L’Île au trésor (1883), pour sa nouvelle L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde (1886) et pour son récit Voyage avec un âne dans les Cévennes (1879).
Stevenson est parfois considéré comme un auteur de romans d’aventure ou de récits fantastiques pour adolescents, mais son œuvre a une toute autre dimension : il a d’ailleurs été salué avec enthousiasme par les plus grands de ses contemporains et de ses successeurs. Ses nouvelles et romans manifestent, en effet, une profonde intelligence de la narration, de ses moyens et de ses effets. Il exploite tous les ressorts du récit comme la multiplication des narrateurs et des points de vue, et pratique en même temps une écriture très visuelle, propice aux scènes particulièrement frappantes. Ses premières tentatives de scolarisation s’interrompent bien vite en raison de problème de santé. Prédestiné à perpétuer la dynastie des Stevenson, il entre à l’âge de 17 ans, en octobre 1867, à l’Université d’Édimbourg pour y préparer un diplôme d’ingénieur. En mars 1880, il manque de mourir d’une pneumonie et ne doit son salut qu’à l’attention de Fanny, qui se dévoue six semaines à son chevet. À peine rétabli, il l’épouse le 19 mai à San Francisco et ils partent en lune de miel. En 1890, sa santé s’aggravant, il s’installe définitivement à Vailima aux Samoa, dont le climat tropical est bénéfique à ses problèmes respiratoires. Sans négliger sa carrière littéraire, il s’investit beaucoup auprès des Samoans : lors d’une guerre civile en 1893, il prend même leur défense contre l’impérialisme allemand. Pleins de gratitude, les indigènes bâtissent en son honneur une route menant à sa plantation. Il devient même un chef de tribu, appelé respectueusement Tusitala («le conteur d’histoires») par ses membres. Il meurt d’une crise d’apoplexie à l’âge de 44 ans.