Une nouvelle session de formation à la restauration de biens culturels sera prochainement lancée à Oran dans le cadre d’un programme de coopération algéro-espagnole, a-t-on appris jeudi auprès des partenaires de cette initiative.
Ce programme a déjà permis la formation de près de 50 jeunes spécialistes en restauration depuis sa mise en oeuvre en 2007 en partenariat avec des experts de l’Association espagnole "Restaurateurs sans frontières" (A-RSF), a-t-on indiqué.
Les bénéficiaires, des étudiants de l’Ecole régionale des Beaux-Arts d’Oran, auront acquis, à l’issue de leur cursus, différentes techniques conformes au standard international, a-t-on souligné.
Selon la même source, les précédentes promotions ont été mises à l’épreuve avec succès sur le terrain pour avoir procédé à la restauration d’úuvres d’art et de pièces archéologiques conservées au musée national Ahmed-Zabana d’Oran.
Les étudiants formés ont restauré dans ce cadre plusieurs objets à caractère historique, dont des inscriptions remontant à l’ère Libyque (du 10e au 3e siècle av. J.-C.) et une plaque commémorative de l’inauguration de la Mosquée du Pacha (Oran, 1796).
Le standard international défini par l’UNESCO en matière de conservation de biens culturels tient compte de divers paramètres liés notamment à l’éclairage, à la température ambiante et au taux d’humidité.


prix goncourt
Le titre attribué à Alexis Jenni
Le Goncourt de la littérature à été attribué mercredi au biologiste français Alexis Jenni pour son roman L’art français de la guerre, à travers lequel il expose la problématique del’héritage des guerres coloniales menées par la France en Algérie et en Indochine. Le plus prestigieux des prix littéraires français revient cette année, et contre toute attente à un scientifique (professeur de biologie-48 ans-) qui a fait une grande entrée dans le monde de la littérature par ce premier roman édité par Gallimard, vendu à plus de 56.000 exemplaires.
Alexis Jenni aurait été "inspiré" lors de l’élaboration de son roman par le débat sur l’identité nationale et l’émigration lancé en 2010 en France.
Attribué en même temps que le Goncourt, le prix Renaudot, a couronné Emmanuel Carrère pour son Limonov, portrait d’Edouard Limonov.
Né en 1957 à Paris, Emmanuel Carrère est un écrivain reconnu, dont plusieurs ouvrages ont été traduits dans une vingtaine de langues, à l’exemple de La Classe de neige (1995), l’Adversaire (2000), Un roman russe (2007) et D’autres vies que la mienne (2009).