Le coup d’envoi du concours national du meilleur reportage audiovisuel sur les établissements de jeunes a été donné samedi à Tindouf. Dix-sept wilayas sont représentées à cette manifestation nationale de trois jours, placée sous le signe "Meilleur établissement ouvert sur son milieu", ont indiqué les organisateurs. Les participants auront à concourir dans deux volets : "la préparation du reportage audiovisuel" et "la situation des établissements de jeunes à travers le pays et leurs activités juvéniles".
Inscrite dans le cadre des festivals nationaux initiés par le ministère de tutelle, cette rencontre nationale vise la maîtrise des techniques de l’audiovisuel, la promotion de cette activité au niveau des structures juvéniles, l’échange culturel et d’expériences entre participants, et le développement des capacités créatrices des jeunes, a indiqué Korichi Zakaria, Directeur de la jeunesse et des sports (DJS). Mohamed Yahiaoui, Directeur de l’Union arabe des clubs pour les sciences et la jeunesse et président de la ligue des activités scientifiques et technologiques de la wilaya de Médéa, a mis en relief la mission des clubs dans la promotion du sens civique, notamment dans les régions enclavées, la sensibilisation des populations locales sur les questions d’actualité et leur implication dans les débats sur des évènements et autres sujets nationaux et internationaux. "Il incombe aux associations et clubs d’assumer leurs missions d’information du citoyen sur les différentes actualités nationales et internationales en matière d’audiovisuel, en vue d’être au diapason des mutations", a souligné M. Yahiaoui. Le programme de cette manifestation nationale prévoit des prix d’une valeur oscillant entre 40.000 et 80.000 DA pour les trois meilleurs participants, en plus des prix du Dromadaire (d’or, d’argent et de bronze). Plusieurs participants se sont félicités des bonnes conditions d’organisation de cette manifestation qui prévoit également des activités culturelles au niveau des différentes structures culturelles et juvéniles de Tindouf.
Bamako
Biennale africaine de la photographie
La 9e édition des Rencontres de Bamako, biennale africaine de la photographie, s’est ouverte mardi à Bamako, sur le thème du développement durable.
Jusqu’au 1er janvier 2012, quelque 45 photographes et dix vidéastes africains sont attendus dans la capitale africaine, au musée national du Mali, qui accueille cette édition des Rencontres de Bamako.
Selon des observateurs, les oeuvres du Nigérian George Osodi et du Burkinabé Yaba Ouedraogo, devraient retenir l’attention. Le premier, George Osodi, a travaillé sur les conséquences de l’exploitation du pétrole dans le delta du Niger.
Le photographe Yaba Ouedraogo, quant à lui, a immortalisé au Ghana, "l’enfer du cuivre". Il a réalisé de nombreux portraits de personnes travaillant sur une décharge d’ordinateurs et des déchets électroniques arrivant d’Europe et des Etats-Unis. D’autres monographies de jeunes photographes africains doivent également être exposées dans d’autres lieux à Bamako. Plusieurs prix seront décernés à l’issue de la manifestation. Depuis 1994, les Rencontres de Bamako ont permis la découverte de nombreux photographes d’Afrique et de la diaspora.