Le sélectionneur de l’équipe algérienne olympique de football estime que le tournoi de l’UNAF est une étape importante avant les jeux Olympiques de Londres 2012.

Le coach national se trouve dans tous ses états. Outre le problème des expatriés qui vont briller par leur absence lors du prochain tournoi, le coach national doit faire face également au refus excessif de certains présidents de club de libérer leurs joueurs retenus en équipe nationale olympique.
Même s’il n’a pas affiché clairement son mécontentement vis-à-vis de ce problème récurrent, Azzedine Aït Djoudi dira tout simplement que le problème n’est pas nouveau puisqu’il a vécu le même sort l’année dernière.

Comment voyez-vous la préparation de votre équipe au lendemain de cette compétition ?
Sincèrement, le dernier stage nous a permis de remédier aux lacunes. Il était bien bénéfique pour l’ensemble des joueurs. Le regroupement de Sidi Moussa, je l’ai consacré beaucoup plus pour le travail physique. Je voulais maintenir la cadence et mettre à jour les joueurs. C’est vrai que le travail a débuté depuis quelques mois, mais l’essentiel a été fait lors de ce dernier stage. Dans l’ensemble, je suis satisfait du travail effectué jusque-là.

A quelques jours seulement du début du tournoi au Maroc, comment se présente pour vous cette compétition ?
C’est une compétition précompétitive qui nous servira beaucoup plus comme préparation au tournoi final qualificatif aux jeux Olympiques de Londres. Nous avons au moins trois matches à disputer, et j’estime que c’est suffisant pour une meilleure préparation possible.

Vous allez participer uniquement avec les joueurs locaux. Comment voyez-vous vos chances lors de cette compétition ?
Comme je l’ai déjà dit, cette compétition reste une étape importante pour notre équipe en prévision du tournoi final qualificatif aux prochains jeux Olympiques de Londres. N’empêche, nous défendons crânement nos chances, et nous allons viser le plus haut possible. Concernant maintenant l’absence des internationaux, je dirais que nous avons fait tout ce qu’il faut pour les retenir, mais puisque la période de ce tournoi ne coïncide pas avec une date FIFA, on n’a pas le choix. Et puis, ce rendez-vous de Tanger sera une belle opportunité pour les joueurs locaux afin de montrer leurs qualités.

Certains présidents
de club en Algérie
ne libèrent pas facilement leurs joueurs pour l’équipe nationale. Comment trouvez-vous cela ?
En toute sincérité, je ne veux pas trop de polémiques sur ce problème. Cette situation n’est pas nouvelle pour nous. J’ai vécu le même scénario l’année dernière, où j’ai rencontré toutes les peines du monde pour convaincre les responsables de club de libérer leurs joueurs même pour un match officiel.