L’Atelier national chargé de la stratégie de lutte contre le fléau des criquets qui se tient à l’Institut technique de développement de l’agriculture saharienne de Biskra, a arrêté un dispositif de suivi sanitaire et environnemental sur le terrain.
Le responsable du chantier, Hamid Bensaâd, chef de service de lutte antiacridienne à l’Institut national de protection des végétaux (Alger), a souligné que ce dispositif prévoit la constitution de brigades polyvalentes à travers les wilayas concernées, en particulier dans le grand Sud.
Elles prennent en charge le suivi sanitaire des agents chargés de la lutte contre ce type de sauterelles, et évaluent l’impact sur l’environnement.
Les brigades seront composées de représentants du centre national antipoison, des services de l’Environnement, de la Protection civile, des services vétérinaires, aux côtés des équipes de lutte anti acridienne de l’institut national de protection des végétaux.
Selon les responsables de l’atelier, ces brigades constitueront une structure de conseil pour les agents en charge de la lutte antiacridienne, exposés aux produits toxiques utilisées dans cette opération.
Ils ont ajouté que ces brigades procèderont à l’évaluation de l’impact sur l’environnement de ces produits et mesureront les retombées écologiques de cette lutte.
Selon les techniciens de l’institut national de protection des végétaux, les opérations préventives de lutte antiacridienne ont permis de traiter, depuis 2006, 10.000 hectares menacés par ce fléau dans les wilayas de Bechar, de Tamanrasset, d’Illizi et d’Adrar.
Ce chantier a été initié par l’Institut national de protection des végétaux d’Alger, en collaboration avec la station régionale de cet institut, située à Feliache, près de Biskra.

SETIF
Réhabilitation
du réseau routier

Un total de 30 km de chaussées urbaines est ciblé, dans la ville de Sétif, par d’importantes opérations de réhabilitation, selon le président de l’Assemblée populaire communale, Mohamed Dib.
Les opérations prévues à ce titre, au nombre de 23, ont nécessité une enveloppe de 320 millions de dinars dont plus de la moitié (couvrant 12 chantiers) sera puisée du programme d’autofinancement de la commune, le reste étant financé sur les programmes communaux de développement (PSD), a ajouté cet élu, affirmant que l’ensemble de l’action devra être achevé "avant l’hiver prochain".
M. Dib a également fait savoir que la priorité sera donnée aux "tronçons les plus importants, ne rencontrant pas de problèmes particuliers liés aux réseaux d’assainissement ou d’eau potable".
Une dizaine de 10 km de routes secondaires a par ailleurs été réhabilitée à travers les différentes localités entourant le chef-lieu de wilaya, "désormais reliées aux axes principaux", le tout pour un coût estimé à 90 millions de dinars, a encore indiqué le président de l’APC de Sétif.
Le linéaire du réseau routier de la commune de Sétif, forte de plus de 300.000 habitants, dépasse les 500 km.