Tous les jours que Dieu fait, le même scénario se répète devant le siège de l’agence de wilaya du Centre national du registre de commerce.
Chaque matin, il faut se présenter aux environs de 4h du matin afin de s’inscrire sur une liste dans le but de pouvoir aspirer à ce que son tour arrive avant la fermeture des guichets à midi car la majorité des prestations du CNRC de Tizi-Ouzou s’achèvent à la mi-journée. Une fois les guichets ouverts à 8h 30, c’est la ruée sur les différents guichets et une cacophonie indescriptible s’empare des bureaux.
Les employés de ce centre sont bien évidemment désemparés devant un tel climat de travail qui est loin d’être agréable.
La pression que subissent les commerçants est très forte surtout quand on sait qu’après avoir fait la chaine pendant plusieurs heures, on doit se rendre par la suite à une banque à l’autre bout de la Nouvelle Ville pour subir encore les affres d’une autres queue.
Après quoi, c’est le retour une deuxième fois au siège du CNRC pour présenter la quittance de paiement et se voir enfin délivrer le document demandé non sans avoir sué et effectué un vrai parcours de combattant.
C’est notamment la démarche à suivre pour se faire authentifier par exemple une photocopie d’un registre de commerce.
Les clients du CNRC qui se débattent dans le même problème depuis des années, se demandent pourquoi il ne sera pas procédé à l’ouverture d’antennes dans quelques grandes daïras afin d’alléger la pression dans l’agence située au quartier des 104 logements EPLF de la Nouvelle Ville.
Boudjima
Le transport
a augmenté
de 50 DA !
Décidément, la délocalisation des stations de transport du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou ne finit pas de livrer d’autres surprises désagréables pour les voyageurs. Si l’aspect positif de ce changement s’est fait vite ressentir en ville, il n’en demeure pas moins que son côté négatif est non moins perceptible.
Ainsi, le changement de la station de transport du chef lieu de wilaya vers une nouvelle station à Timizart Loghbar a infligé aux voyageurs de la commune de Boudjima, située à peine à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu, une augmentation dans le prix du transport de l’ordre de
50 DA.
Ainsi, un aller-retour Boudjima-Tizi Ouzou coûte désormais 130 DA au lieu des 80 DA il y a à peine un mois. Le travailleur devra dépenser plus de 3.000 DA par mois uniquement pour le transport…
Sans commentaire.
Par : L. B.