Le Directeur des travaux publics (DTP) a indiqué que la wilaya de Jijel a bénéficié d’un "important" programme de développement et de modernisation de son réseau routier.

En hausse d’année en année, l’enveloppe allouée à ce secteur permettra de mettre le réseau au diapason des exigences induites par l’essor socio-économique de cette région, a précisé à l’APS M. Abderazak Kamouche.
Ce secteur s’est vu doter, entre 2006 et 2009, de 386 milliards de dinars pour des opérations d’ouverture, d’entretien, de réhabilitation et de modernisation de quelque 300 km de routes, selon le DTP qui, évoquant les actions initiées ces dernières années, notamment pour la suppression des "points noirs" sur la route nationale (RN) n° 43 (Jijel-Béjaïa) et le lancement de travaux de réalisation de différents ouvrages d’art, il a également mis en relief le programme consacré au développement et à la réhabilitation du réseau secondaire tels que les chemins de wilaya (CW) et les chemins communaux (CC) pour assurer une meilleure communication intérieure et, partant, favoriser le développement socio-économique local.
Plusieurs actions sont, selon M. Kamouche, actuellement menées en vue de répondre aux besoins urgents en matière d’infrastructures de base pour soutenir la croissance économique et le développement du secteur des travaux publics en général. Ces opérations concernent, notamment, le désenclavement de nombreuses localités et centres de vie. Quotidiennement, quelque 12.000 véhicules empruntent les principaux axes routiers de la wilaya. Un chiffre qui peut atteindre des "pics" de 20.000 engins motorisés en période estivale, a encore affirmé le même responsable à l’APS, précisant que les poids lourds représentent plus de 40% de ces véhicules.
Le directeur des travaux publics a fait savoir que le projet de la future pénétrante autoroutière devant relier, sur plus de 100 km, le port de Djendjen à la ville d’El- Eulma (Sétif), via la wilaya de Mila, a été confié à un groupement algéro-canadien pour la partie étude qui, selon lui, sera lancée en octobre prochain. Considérée comme "l’épine dorsale" du développement de la région, ce projet de pénétrante de 2x3 voies, financé à hauteur de 200 milliards de dinars, est géré par l’Agence nationale des autoroutes (ANA). M. Kamouche a, selon l’APS, conclu en rappelant qu’une enveloppe financière de 1,5 milliard de dinars a été dégagée pour le confortement de la piste de l’aéroport Ferhat-Abbas pour qu’elle puisse répondre aux nouvelles exigences en matière de transport aérien.