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Edition du 26 Septembre 2011



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La promotion de la littérature algérienne à l’étranger vue par les professionnels
Un mal qui perdure
26 Septembre 2011

La littérature algérienne, sa promotion, sa diffusion et son apport dans la sphère mondiale ont été au cœur des débats organisés par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC). Cette rencontre a été animée pars différents animateurs de la vie culturelle ayant un lien direct avec le livre, à savoir Mme Dalila Nedjam (directrice des éditions Dalimen, commissaire du Festival de la BD), Mme Fatiha Soal (librairie Kalimat, présidente de l’Association des libraires algériens) et M. Ameziane Ferhani.
Le thème générique de cette conférence a porté sur «la promotion de la littérature algérienne à l’étranger». Le thème aurait pu être : «Quelle perspective pour la littérature algérienne dans le monde?» ou encore : «Quelles solutions pour la promotion du livre en Algérie ?».
Pour Mme Fatiha Soal, la promotion de la littérature algérienne et du livre en générale doivent se faire d’une manière continue : «La promotion englobe tout le monde, dans les librairies, dans les médias, chez les écrivains, pour atteindre le plus grand nombre de promoteurs potentiels.»
Reste que le rêve des professionnels du livre s’est réuni autour du vœu de voir une véritable politique du livre en Algérie. Pour ce faire, plusieurs voix se sont accordées à dire que le livre en Algérie subit les mêmes maux que les autres secteurs de la culture.
«C’est un travail de promotion, d’information et de séduction prépondérant auprès de plusieurs acteurs. Nous sommes à l’ère du best-seller dans le monde, chose que nous n’avons pas encore atteinte dans notre pays. On se résume à faire un service de presse. Les nouvelles technologies quant à elles annoncent des bouleversements exceptionnels», avait informé Fatiha Soal.
Avec un compte rendu précis de la situation de la promotion du livre dans le monde, elle s’est dite désolée de ne pouvoir espérer voir pour l’instant une grande place de la littérature dans le monde vu qu’«à l’échelle maghrébin, il n’y a même pas une large circulation du livre».
Quant à Mme Dalila Nedjam, elle a soutenu que ce travail ne peut se faire sans le soutien de la presse qui est le premier de la chaîne à aider à la promotion du livre : «Nous voyons bien que les maison d’édition ne procède même pas d’attaché de presse pour qu’il ait un lien entre les éditeurs et les journaliste pour mieux atteindre les lecteurs.».
La crise du livre en Algérie passe par différentes phases ; le premier n’est pas seulement lié à sa promotion à l’étranger mais à l’intérieur du pays puisqu’il n’y a pas de culture de diffusion mais seulement celle de sa distribution.
En somme, la littérature algérienne n’est pas l’objet des écrivains, ou des différents médias et encore moins le devoir seulement des éditeurs, c’est la responsabilité de tous et du mouvement associatif, qui devront laisser de compter leurs différences culturelles, leurs intérêts personnels, pour un avenir plus prometteur du livre et de la littérature algérienne.

Par : Kahina Hammoudi

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