L’avenir de la sous-traitance pourrait être florissant en Algérie à condition de remettre sa bourse en marche, d’évaluer l’existant et de mettre l’intérêt national au-dessus des intérêts individuels, a estimé le président du Club des investisseurs du Grand-Constantinois. Le Dr Omar Mehsas, a affirmé, en marge du 1er Salon national de la sous-traitance mécanique qui se tient actuellement à Constantine, qu’il existe dans la région des entreprises «en mesure de fabriquer de très nombreuses pièces auparavant importées à coup de devises fortes, pour peu que les fiches techniques leur soient communiquées correctement». Pour sa part, le représentant du groupe Sonatrach à ce salon, a fait savoir que sa société a sorti de son catalogue, comportant quelque 5.000 pièces, un pourcentage de 10 à 20 % à soumettre aux entreprises nationales, publiques et privées, pour fabrication. «Nous sommes prêts à accompagner, cadrer et encadrer ces activités de sous-traitance car nous avons une idée sur la réalité du terrain et même une base de données sur les capacités de sous-traitance disponibles dans le pays», a souligné Farid Benabdelli. Le directeur commercial de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouiba, Ali Issolah, a considéré, de son côté, qu’ «il existe des Algériens qui ont investi dans des machines extraordinaires, des équipements à commandes numériques capables de produire des machines d’une très grande précision et même d’autres qui produisent des pièces que nous importions et que nous avons découvert grâce à des rencontres de ce genre». Des rencontres qu’il convient, selon lui, de «multiplier et d’étoffer».