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Edition du 5 Septembre 2011



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Le Carnet du Midi
5 Septembre 2011

1963 Le père de l’Europe
Jean-Baptiste Nicolas Robert Schuman, né le 29 juin 1886 à Luxembourg était un homme d’État français et est considéré comme l’un des pères fondateurs de la construction européenne. Bien qu’il fût né à Clausen, un faubourg de la ville de Luxembourg (où sa maison natale existe toujours, étrangement à moins de 300 mètres du bâtiment du Parlement européen qui porte son nom), Robert Schuman fut allemand de naissance. Après son annexion l’Alsace-Lorraine réintègre la nation française et Robert Schuman, devenu Français, candidat de l’Union républicaine lorraine, entre en 1919 au Parlement comme député de la Moselle jusqu’en 1940. La Seconde Guerre mondiale éclate et en mars 1940, Robert Schuman est nommé sous-secrétaire d’État pour les Réfugiés. Le 10 juillet 1940, avec 568 autres parlementaires il vote pour les «pleins pouvoirs» au maréchal Pétain. Robert Schuman, réfugié sur ses terres lorraines, est arrêté par la Gestapo et mis au secret dans la prison de Metz, avant d’être transféré à Neustadt. Âgé de cinquante-six ans, il s’évade et réussit à rejoindre la zone libre en août 1942. Il est Président du Conseil (1947) (MRP), puis Ministre des Affaires étrangères (1947-1952), il fut un des grands négociateurs de tous les traités majeurs de la fin de la Seconde Guerre mondiale (Conseil de l’Europe, pacte de l’Atlantique Nord, CECA, etc.). Robert Schuman concrétise l’initiative en proposant – non sans audace de la part d’un député lorrain – par sa Déclaration du 9 mai 1950, de placer la production franco-allemande du charbon et d’acier sous une Haute Autorité commune, dans une organisation ouverte à la participation des autres pays d’Europe. Cette proposition entraîne la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) qui est à l’origine de l’actuelle Union européenne.C’est en ce 9 mai, que tous les ans le « Jour de l’Europe » commémore ce qui constitue, selon Jacques Delors, le geste le plus important de ces dernières décennies. En 1953, chargé du dossier marocain (le Maroc, comme « protectorat », dépendait des Affaires étrangères), il tente de s’opposer à la déposition de Mohammed V, ce qui lui vaut d’être évincé du gouvernement. De 1958 à 1960, il est le 1er président du Parlement européen, lequel lui décerne, à la fin de son mandat, le titre de «Père de l’Europe ». Il se retire de la politique en 1962 et s’éteint ce jour à l’âge de soixante-dix-sept ans.


1989 Le commissaire Maigret
Georges Simenon est un écrivain belge francophone né à Liège (Belgique). L’abondance et le succès de ses romans policiers (notamment les Maigret) éclipsent en partie le reste d’une œuvre beaucoup plus riche. Simenon est en effet un romancier d’une fécondité exceptionnelle : on lui doit 192 romans, 158 nouvelles, plusieurs œuvres autobiographiques et de nombreux articles et reportages publiés sous son propre nom et 176 romans, des dizaines de nouvelles, contes galants et articles parus sous 27 pseudonymes. Il est l’auteur belge le plus traduit dans le monde. C’est à l’âge de douze ans qu’il décide de vouer sa vie au roman. A seize ans, il entre comme reporter à la rubrique «faits divers » du journal très conservateur La Gazette de Liège. Cette période journalistique fut pour le jeune Simenon, juste âgé de seize ans, une extraordinaire expérience qui lui permet d’explorer les dessous de la vie d’une grande ville, les dessous de la politique, mais aussi de la criminalité, de fréquenter et de pénétrer la vie nocturne réelle, de connaître les dérives dans les bars et les maisons de passe ; elle lui permet aussi d’apprendre à rédiger de façon efficace. Il écrira plus de 150 articles sous le pseudonyme «G. Sim.» a 69 ans-, il renonce au roman, mais n’en a pas fini avec l’écriture et l’exploration des méandres de l’homme, à commencer par lui-même: il rédige une longue autobiographie de 21 volumes, dictant tout sur un petit magnétophone. le suicide de sa fille Marie-Jo à l’âge de 25 ans, endeuille ses dernières années. A 86 ans, Georges Simenon s’éteint à son domicile lausannois à l’aube du 4 septembre.


1991 Un leader de l’automobile
Soichiro Honda né à Tokyo, est un ingénieur et industriel japonais, fondateur de la Honda Motor Company en 1948. Il quitte la présidence de la société en 1973. Il est l’exemple du simple mécanicien aussi inventif qu’ambitieux à l’origine d’un constructeur automobile multinational. Honda devint numéro un mondial de la moto en moins de dix ans, puis ensuite un géant de l’automobile. Honda développe un esprit scientifique, dans la recherche de développement de nouvelles technologies. La famille n’est pas riche, mais Gihei Honda inculque à ses enfants l’éthique du dur labeur et un amour de la mécanique des choses. Le rêve de conception d’une automobile de route l’amène à suivre des études de mécanique. Un de ses meilleurs souvenirs, est le jour où une Ford modèle T traversa son village. Quand il a vu cet engin Soichiro fut fasciné. Une voiture sans chevaux. En 1928, il ouvre son propre garage à Hamamatsu et y consacre son temps libre à la construction de voitures de course, dont une nommée Art Shokai Auto. Pendant ce temps, Honda participe également à des courses automobiles et est intéressé, non seulement par les voitures, mais également par les motocyclettes. Honda introduit la Civic sur le marché américain en 1972. La popularité de la Civic est importante durant les années 1970. Soichiro Honda démissionne en 1973, mais demeure dans la société en tant que «conseiller suprême». En 1988, il devient le premier constructeur automobile japonais à entrer dans l’automobile Hall of Fame. Honda meurt d’insuffisance hépatique le 5 août 1991.


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