Alors qu’il avait été proposé un projet de loi sur l’information quelque peu liberticide au grand dam des journalistes avec des articles prévoyant des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison, voilà qu’une réunion du Conseil du gouvernement vient de prendre la sage décision d’amender purement et simplement en retirant ces articles d’un code que l’on voyait d’un œil tout aussi répressif d’avant son amendement, cela conformément aux directives du chef de l’Etat au cours d’un discours dans lequel il a évoqué les réformes concernant le secteur de la presse tout en respectant les règles de l’éthique. Ceux qui avaient pensé faire fi de la directive du président de la République en ont eu pour leur frais. La levée de la dépénalisation du délit de presse devrait rendre la parole aux journalistes sans avoir l’épée de Damoclès sur leurs têtes.